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Les procureurs de la 25ème heure

 

Sur le vif - Vendredi 28.02.14 - 16.41h

 

Ces actions pénales et ces perquisitions, de la part de la Suisse, qui n'interviennent qu'une fois les chefs d'Etat tombés. Avoirs bloqués, procureur, fils de procureur amateur de romans russes illisibles des années 90, pub de Parquet, lustrée, scintillante, tout cela APRÈS.



Si vraiment l'ex-homme fort de Kiev avait des choses à se reprocher par rapport à des avoirs dans notre pays, ce que je conçois volontiers, pourquoi ces valeureux procureurs ne s'en sont-ils pas inquiétés AVANT ? Lorsque les oligarques étaient au pouvoir.



En Suisse, c'est toujours la même chose. La Justice attend qu'un chef d'Etat étranger soit à terre, en exil, lâché par tous, pour bien l'écrabouiller, "bloquer ses avoirs", titrer des communiqués sur "le clan Untel". Lorsqu'il était au pouvoir, l'ancien homme fort ukrainien, on avait le courage de dire "le clan Ianoukovitch"? Dès qu'il gît à terre, on se découvre de si tardives flammes d'insolence, dans la terminologie.



Cela donne une image de suivisme et de traîne. Cela ne sert ni la Justice, ni la Suisse.

 

Pascal Décaillet

 

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