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La ministre et le néant

 

Sur le vif - Dimanche 16.12.12 - 23.17h

 

"Depardieu aurait mieux fait d'en rester au cinéma muet", déclare la catastrophique Aurélie Filippetti, qui prétend depuis quelques mois succéder à Malraux et Jack Lang au poste de ministre de la Culture.

 

Culture ! Connaît-elle seulement la portée, les vibrations, le vertige de ce mot ?



A  cette gentille soldate du gouvernement, qui n'a jamais produit pour son pays le millionième des étincelles que lui a apportées Depardieu, on recommandera en effet le silence. C'est ce qu'elle peut faire de mieux.


Chaque fois que cette dame ouvre la bouche, c'est le grisâtre du prévisible qui en jaillit. L'uniforme. Le conforme. Ministre de la Culture, elle parle comme un assistant social en sandales. Elle n'a en elle ni bruit, ni fureur, ni révolte, ni musique des syllabes. Juste la partition bien sage, bien grégaire, du pouvoir en place.



Depardieu existe. Avec l'incomparable puissance des Valseuses, du Dernier Métro, et du Colonel Chabert. Elle, n'est rien. Désespérément rien. Elle n'est même pas "La Femme d'à-côté". Même pas l'à-côté du néant.

 

 

Pascal Décaillet

 

 

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