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Grand Conseil : la comédie des invalidations

 

Sur le vif - Samedi 17.11.12 - 11.17h

 

Citoyens de ce canton, chacun d'entre nous est libre de penser ce qu'il veut de l'initiative 150, du parti socialiste, sur les multinationales et les emplois. Et justement, parce que nous sommes une République de citoyens libres, adultes et responsables, c'est à nous, au corps électoral tout entier, au "Conseil général", de nous déterminer sur ce texte, qui a obtenu les signatures.

 

Au niveau cantonal, comme à celui de la Confédération, ces histoires d'invalidations par des parlements sont totalement détestables. Une initiative est une affaire entre les initiants et le peuple. Elle ne devrait, en saine démocratie, pas regarder le parlement. C'est justement parce que les corps intermédiaires écoutent mal le peuple, que le peuple réagit, de la base, avec cette chance exceptionnelle dont nous disposons en Suisse, la démocratie directe.

 

En invalidant un texte, les élus, feignant de prendre une décision juridique, prennent toujours une décision politique. De quoi a eu peur, hier, la majorité de droite du Grand Conseil ? Du peuple ? Sur un texte ayant obtenu les signatures nécessaires, on confisque au corps des citoyens le droit de se prononcer. Décision certes légale, mais de nature à accroître encore le fossé entre la population et la caste parlementaire. Il conviendra, lors du renouvellement des autorités, dans moins d'un an, de s'en souvenir.

 

Pascal Décaillet

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