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Le Consul qui a dit non à Salazar

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Mercredi 12.09.12 - 16.32h

 

Il s’appelait Aristides de Sousa Mendes (1885-1954). En 1940, au moment où la France vit le plus grand effondrement de son Histoire, il est Consul du Portugal à Bordeaux. La capitale de l’Aquitaine, en ces journées de la seconde quinzaine de juin, croule sous les centaines de milliers de réfugiés de l’exode. Paris, le 14, est tombée aux mains des Allemands, le gouvernement s’est justement réfugié à Bordeaux. Paul Reynaud démissionne. Le maréchal Pétain demande l’Armistice.

 

Dans ce contexte d’écroulement général, le Consul de Bordeaux, désobéissant aux ordres de Salazar, sauve des milliers de vies, en établissant, à Bordeaux, mais aussi à Bayonne, Hendaye, des visas d’émigration pour le Portugal. Salazar ne lui pardonnera pas. En 1954, le Consul mourra en disgrâce.

 

Cette page d’Histoire, nous l’évoquons ce soir, 19h, dans Genève à chaud. En compagnie de Monica Barzilay, dont les grands-parents furent sauvés par le Consul, et d’Anita Halasz, responsable des activités culturelles de la Communauté Israélite de Genève.

 

Pascal Décaillet

 

*** Demain, jeudi 13 septembre, le film « Le Consul de Bordeaux », de Joao Correa, sera dffusé à 19.30h à la Fondation Arditi, 1 avenue du Mail. Réservations : (022) 317.89.00.

 

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