Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ça ventile, au NOMES

 

Sur le vif - Mardi 06.09.11 - 17.03h

 

Inénarrable NOMES ! Suite à la décision de la Banque nationale suisse, aujourd'hui, de fixer un taux plancher liant le franc à l'euro, le Nouveau mouvement européen suisse diffuse un communiqué intitulé : « Combien de temps la Suisse pourra-t-elle se permettre d'avoir sa propre monnaie ? ». Un texte signé, entre autres, par le sympathique enragé de l'adhésion de la Suisse à l'UE, François Cherix.

 

Un texte qui ressemble à un autogoal. L'immense majorité des Susses sont attachés au franc. Ils le sont, aussi, à la souveraineté de leur pays, ce qui ne signifie ni fermeture, ni isolement. Simplement, continuer de prendre notre destin en mains. Sans la moindre haine pour nos voisins. Mais sans vouloir - en l'état - nous inscrire dans une construction supranationale dont l'éclatant succès n'apparaît pas, pour l'heure, dans toute son évidence.

 

Dans ces conditions, oui, M. Cherix : les Suisses, plus que jamais, veulent garder leur monnaie. La population de ce pays n'aime pas le discours sur la soi-disant inéluctable perte de souveraineté. De gauche comme de droite, dans les villes comme dans les campagnes, la grande majorité du pays répondrait à votre question : « Mais, pour longtemps, M. Cherix, pour très longtemps. Nous n'avons nulle envie que notre monnaie connaisse le destin de la drachme. Ni celui de l'euro ».

 

Pascal Décaillet

 

Les commentaires sont fermés.