Sur le vif - Mercredi 26.01.11 - 15.51h
Les nuits de janvier ne sont pas toujours très faciles. Il arrive qu’on y fasse d’étranges rêves. La nuit dernière, je me suis retrouvé au milieu de dizaines d’hommes cagoulés. Mes yeux ne voyaient pas, je ne pouvais parler, les compas, les équerres, de puissantes et blafardes Lumières aveuglaient la scène. J’ai pris peur. J’ai pensé cryptes, hypnoses, caves humides, cales sèches. Dieu merci, je me suis réveillé. Il n’y avait, autour de moi, que des livres. Et cette immense abside, sans rien en elle qui éveille ni désir ni salut, ça n’était que Palexpo.
Pascal Décaillet