« Post Tenebras Egalité ». C’est le slogan – puissamment pensé – de la Ville de Genève. A découvrir, dans les jours qui viennent, sur 200 affiches.
Il y a des gens qui sont payés, à la Ville, pour trouver ça ? Et tiens, puisqu’on parle monnaie, ça va chercher dans les combien, cette honorable plaisanterie, pour les contribuables ?
Jean-Pierre Jobin, le Méphisto du slogan qui gifle et qui percute, est-il dans le coup ? Rouget de l’Isle, les Soldats de l’An II ont-ils été consultés ?
On a comparé avec le triptyque du Maréchal ? On a offert une francisque au lauréat du concours d’idées ?
On a pensé aux âmes sensibles ? Elles s’imaginaient qu’après les ténèbres, faute de lumière, il pût au moins y avoir le néant. Une forme de repos éternel, limbé, dans la ouate de l’éternité.
L’Enfer, ce sont trois mots qui ne se supportent pas.
L’Enfer, ce sont les mots des autres, lorsqu’ils veulent imposer un langage, le mouler sur une idéologie.
Au-delà des derniers fleuves, plus loin que l’Enfer, il y a le militantisme féministe drapé dans l’officialité.
Amitiés épicènes.
Pascal Décaillet