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Sur le vif - Page 596

  • Le VRAI coup de fatigue d'Emmanuel Macron

     

    Sur le vif - Mercredi 31.10.18 - 14.46h

     

    La fatigue personnelle et physique d'Emmanuel Macron n'appelle pas de commentaire politique. On lui souhaitera même un prompt rétablissement.

     

    En revanche, la FATIGUE POLITIQUE de la Grande Illusion Macron, après seulement 18 mois, est un véritable thème. Ce système trompeur, et tellement démagogique, visant à prétendre qu'on va "faire de la politique autrement", faire fi de l'Histoire, des ancrages profonds du pays, en "rénovant le paysage", bref les mêmes balivernes que Giscard en 1974, tout cela est déjà à bout de souffle.

     

    La Macronie s'épuise. Les vieux clivages vont resurgir, les personnes aussi. On ne change pas si facilement, d'un coup de baguette magique, juste avec un peu de jeunisme et d'arrogance, les fondamentaux politiques d'un pays. Ceux de la France remontent au moins à la Révolution. En y regardant de près, les forces antagonistes, les grandes plaques tectoniques, ont peu bougé depuis la Convention, juste les étiquettes.

     

    Les usurpateurs ne durent jamais très longtemps.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Mme Merkel, marraine de l'AfD

     

    Sur le vif - Mardi 30.10.18 - 09.13h

     

    La véritable marraine de l'AfD n'est autre qu'Angela Merkel. Par son ouverture inconsidérée des frontières à l'automne 2015, déstabilisant totalement les équilibres sociaux dans les régions les plus fragiles et les plus précaires du pays, elle a donné à ce parti des ailes de géant.

     

    Voulant plaire au grand patronat de son pays, aux bonnes consciences internationales, elle a perdu la confiance de ceux qu'elle avait fait serment de servir et défendre : le peuple allemand. Et, au sein de ce peuple, les personnes les plus vulnérables sur le marché du travail. Notamment dans les Länder de l'ex-DDR. Devant l'Histoire, elle devra assumer cette responsabilité.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Démocratie du Bien, démocratie du Mal

     

    Sur le vif - Lundi 29.10.18 - 12.26h

     

    Nos beaux esprits nous annoncent, au Brésil, "la fin de la démocratie". Rien de moins.

     

    Singulière vision. La démocratie brésilienne, par son suffrage universel, vient de fonctionner parfaitement. Il y a eu compétition entre deux candidats. 56% du corps électoral, au terme d'un processus régulier, a choisi l'un des deux. Une nette majorité a donc rejeté l'autre.

     

    C'est cela, justement, la démocratie, un arbitrage chiffré, objectif, mesurable. Au final, une majorité, une minorité. Elle a parfaitement joué, la démocratie brésilienne, il y a eu un vainqueur, un vaincu. Le peuple brésilien a fait son choix.

     

    D'ailleurs, si l'autre candidat l'avait emporté, nos beaux esprits auraient trouvé que la démocratie brésilienne étaient magnifiquement vivante ! Puisque, dans sa théologique sagesse, elle aurait rejeté la bête immonde.

     

    La bonne santé de la démocratie brésilienne dépend donc, chez nos beaux esprits, du succès ou du revers du candidat de leur choix. Et non d'une solidité institutionnelle, capable de transcender les partis.

     

    En clair : si vous votez pour le candidat du Bien, vous êtes un démocrate ; si vous votez pour le candidat du Mal, vous ne l'êtes pas. Cela porte un nom : cela s'appelle confondre la démocratie avec son propre camp.

     

    Pascal Décaillet