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  • France : un combat d'idées, pas un choc de personnes

     
     
    Sur le vif - Mardi 02.07.24 - 10.15h
     
     
     
    La nation. La souveraineté politique. La souveraineté agricole et industrielle. La sécurité des personnes et des biens. Une régulation draconienne de l'immigration. C'est cela, ces jours en France, qui est au centre de tout. Des idées pour le pays, et non des hommes ni des femmes, ni telle ou telle star politique, tel cacique des états-majors.
     
    Depuis des années, en Suisse, au niveau qui est le mien, j'appelle à la primauté des thèmes et des idées, plutôt que celle des personnes. C'est ce besoin-là qui monte, partout en Europe : celui d'un peuple responsable de son destin, prenant lui-même les décisions majeures, ne le déléguant pas à des "représentants". Démocratie directe, nous sommes un peuple mûr et adulte, qui décide sur le fond, non sur la forme. Le combat d'idées, chez nous, précède le carnaval des prétendants.
     
    En France aussi, une part montante du peuple éprouve ce besoin, on l'a vu avec les Gilets jaunes. Autocrate à l'extrême, Macron n'a rien voulu savoir, il a voulu régner dans son palais, il en paye aujourd'hui le prix. Il sera renversé non sur un combat de personnes, mais par la puissance d'idées qu'il n'a voulu ni voir, ni entendre.
     
    La nation. La souveraineté. Le contrôle des flux migratoires. C'est cela que les Français veulent aujourd'hui. Ainsi que la sécurité intérieure. Ce sont des thèmes, pas des visages de candidats. Pas de ces ineffables "consignes de partis", dans la précipitation d'un entre-deux-tours. Ceux qui, dans ces domaines thématiques, proposent des solutions, seront choisis par une majorité. Ceux qui, superbement, les ignorent, seront écartés.
     
    Dans cette chronique, je n'ai cité aucun nom propre. J'ai parlé des lames de fond de la société que sont les thèmes et les idées. J'ai agi non en chroniqueur surexcité d'une chaîne privée parisienne, mais en citoyen suisse, n'ayant manqué aucun vote depuis septembre 1978, passionné par son propre pays. Passionné par la France. Passionné par l'Allemagne. Et voulant férocement ramener la politique à ce qu'elle a de plus noble : un combat d'idées, pas un choc de personnes.
     
     
    Pascal Décaillet