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  • Foutez-nous la paix avec le sexe des anges !

     
    Sur le vif - Dimanche 24.10.21 - 12.34h
     
     
    J'alerte les esprits, et multiplie les débats, depuis dix jours : la pénurie qui touche de plein fouet notre pays dans son approvisionnement énergétique et industriel est LE PROBLÈME NO 1 que nous aurons à affronter ces prochains mois, sans doute ces prochaines années. Il ne tardera pas, vous allez voir, à reléguer les puissantes cogitations "sociétales" de nos bobos urbains au rang de disputes byzantines sur le sexe des anges.
     
    Dans d'innombrables entreprises industrielles de notre pays, on se trouve aujourd'hui obligé de ralentir la production, mettre en attente des programmes, pour cause de pénurie de composants importés, ou pièces détachées. A terme, c'est le chômage technique, puis le chômage tout court. L'étape suivante, c'est l'affaissement de notre économie suisse, donc de notre système social, fondé sur la redistribution.
     
    Dans la presse alémanique, tous les week-ends, Guy Parmelin lance des cris d'alarme. C'est un peu juste, de la part d'un ministre de l’Économie. A ce niveau de responsabilité, doublé de la Présidence de la Confédération, on ne se contente pas du rôle de Cassandre du dimanche. On agit. On anticipe. On décide. M. Parmelin n'est pas un commentateur de la vie politique. Il en est un acteur.
     
    Quant au sexe des anges, si généreusement porté à discussion dans nos médias, il faudra que ce thème cède la place - j'ai entrepris cette démarche depuis longtemps - à une génération de débats nouvelle, portée non sur le frétillement des modes et l'onanisme intellectuel germanopratin, mais sur LES VRAIS SUJETS, LOURDS ET FONDAMENTAUX, qui touchent la vie des gens. Pouvoir d'achat. Primes maladie. Soins dentaires. Prix des médicaments. Prix de l'essence. Prix des combustibles de chauffage. Loyers. Fiscalité étouffante sur le travail. Retraites malingres. Solitudes des seniors. Apprentissage. Emploi des jeunes. Régulation DRASTIQUE de l'immigration.
     
    La Révolution intellectuelle, chez ceux qui ont responsabilité de transmettre, c'est enfin s'intéresser aux souffrances des classes moyennes. Et nous foutre un peu la paix avec les théories du genre, la couleur la peau des gens, la relecture culpabilisante de notre Histoire européenne.
     
    Nous avons mieux à faire que nous excuser. Nous avons à prendre notre destin en mains. Nous avons, nous tous, citoyennes et citoyens, à AGIR.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Bernard Haitink (1929-2021), l'antithèse de la solitude

     
    Sur le vif - Samedi 23.10.21 - 08.26h
     
     
    Je viens de revoir Bernard Haitink dans le Deutsches Requiem, de Brahms.
     
    Ce chef de génie indique la structure, avec une précision et une clarté jamais atteintes depuis Furtwängler. Il ne commet de geste que pour donner le tempo, indiquer le volume, décrypter en instantané l’apparat critique de l’œuvre. Il se meut, l’œuvre apparaît, construite, en immédiate lecture. Un travailleur de révélation, en chambre noire.
     
    On pourrait penser à ces mimes expressionnistes que j’ai contemplés l’an dernier à Weimar, avec mon épouse, dans le Musée du Bauhaus. Mais il n’en est rien. La gestuelle de Haitink, toute de rigueur et de netteté, c’est la puissance de composition de l’œuvre, le génie mathématique de sa structure, simplement mise en lumière, en direct.
     
    Ce style de conduite, c’est l’antithèse de la solitude. Haitink, c’est la présence d’un humain, au service d’une lecture et d’une interprétation, au milieu d’autres humains. Jamais, depuis Furtwängler, l’émotion n’a été à ce point intériorisée. Jamais cependant, la folie de l’œuvre, sa capacité de transgression, sa singularité, ne nous heurtent avec tant d’intensité.
     
    La musique perd l’un de ses plus grands serviteurs. Comme au soir de la mort de Claudio Abbado, de Nikolaus Harnoncourt, de Mariss Jansons, elle est en deuil. Un porteur de lumière est passé.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Exécutif de la Ville : déraciné, jusqu'aux étoiles !

     
    Sur le vif - Jeudi 21.10.21 - 16.38h
     
     
    L'exécutif de la Ville est définitivement déconnecté des VRAIES PRÉOCCUPATIONS des Genevois ! Il n'en peut plus de multiplier les énoncés d'intentions autour des questions de genre, de couleur de la peau, d'ouverture aux bienfaits du multiculturalisme. C'est de l'idéologie, pure et simple. Déracinée. Stellaire.
     
    Que la Ville s'occupe du pouvoir d'achat ! Du prix de l'essence ! Du prix des combustibles de chauffage ! Du prix des médicaments ! Du prix des soins dentaires ! Qu'elle montre un minimum de respect à ces damnées classes moyennes, qu'elle écrase de sa superbe indifférence ! Les classes moyennes oui, pas toujours les assistés ! Pas toujours l'Autre !
     
    Les classes moyennes ! Ceux qui se lèvent le matin, pour aller bosser. Ceux qui n'en peuvent plus de payer leurs impôts sur le fruit de leur travail. Ceux qui, le samedi, utilisent leur véhicule familial pour aller faire leurs courses hebdomadaires, et se retrouvent bloqués dans la circulation par les braillards de gauche qui manifestent ! TOUS LES SAMEDIS, cet automne !
     
    La réalité, c'est cela ! Ce que j'écris ici ! L'exécutif de la Ville gesticule autour des idéologies. Il tournicote autour du réel. En réalité, l'échelon Ville ne sert à rien. Juste permettre à la gauche de s'entretenir, aux frais des contribuables, une clientèle électorale. En arrosant de subventions une myriade de "collectifs" et d'associations dont l'utilité est plus difficile à trouver qu'une comète perdue, dans le néant.
     
    Colère. Classes moyennes, ne vous laissez pas faire ! Maintenant, ça suffit.
     
     
    Pascal Décaillet