Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Le Prince, l'usurier, le peuple

     

    Sur le vif - Mercredi 22.07.20 - 08.31h

     

    On ne crée pas un sentiment commun d'appartenance en mutualisant une dette ! Aucune solidarité interne, dans aucune collectivité humaine, ne s'est forgée, dans l'Histoire, par un tel tour de passe-passe, où le Prince pactise avec l'usurier, sur le dos du peuple qui travaille.

    On créera, bien au contraire, un sentiment commun de dépossession. Pour les classes moyennes. Éreintées par la fiscalité encore plus lourde pour payer cette nouvelle dette continentale, elles n'en pourront tout simplement plus. Et se révolteront.

    Partout en Europe, il faudrait alléger la fiscalité sur le travail. Et voilà qu'on va la rendre plus pesante encore. Et on crée une Ferme générale européenne pour financer les numéros d'illusion de M. Macron pour se maintenir au pouvoir. La ficelle est énorme, nul esprit lucide n'en est dupe.

    Nous, Suisses, demeurons glacialement distants de ce casino du mensonge. Et, au passage, allégeons d'urgence notre fiscalité sur le travail. Nous avons aussi nos classes moyennes, qui étouffent.

    Les gens honnêtes, qui bossent, ont trimé toute leur vie, et ne peuvent rien mettre de côté parce que l'Etat leur pique tout, ne se laisseront plus tondre très longtemps.

     

    Pascal Décaillet

  • Amis Néerlandais, je vous salue !

     

    Sur le vif - Mardi 21.07.20 - 15.52h

     

    En 2005, je suis allé à La Haye, pour présenter un Forum spécial sur le référendum néerlandais à propos du Traité européen.

    Ce fut NON, comme on sait. Comme en France, juste avant. Et je nous vois encore, à La Haye, scruter l'immense carte des Pays-Bas, région par région, commune par commune, avec des pointes de NON dans la Frise (dont j'ai enfin fait la connaissance l'an dernier, en revenant d'Allemagne du Nord, sublime région).

    Eh bien nos chers médias de Suisse romande parlaient de ce NON néerlandais avec la même condescendance qu'ils affichent aujourd'hui, face à ce petit pays courageux qui a osé défier le couple franco-allemand à Bruxelles.

    Et les Pays-Bas, c'est un PAYS FONDATEUR, en 1957, de la construction européenne !

    Citoyen suisse, je leur adresse mon salut.

     

    Pascal Décaillet

  • L'Europe du casino et du mensonge

     

    Sur le vif - Mardi 21.07.20 - 10.02h

     

    Mutualiser la dette : tel est, en ce 21 juillet 2020, 63 ans après le Traité de Rome, le galvanisant objectif du projet européen. Il y a eu l'Europe du charbon et de l'acier, il y a eu l'Europe des cœurs, il y a eu (depuis trente ans) l'Europe du Marché sanctifié, voici maintenant l'Europe de la dette !

    63 ans après les Pères fondateurs, voici l'Europe livrée au mensonge, au virtuel, aux croupiers. "Nous sommes tous déjà très endettés, nation par nation, mais rassurez-vous, nous allons nous endetter encore davantage. Et la nouvelle dette, bande de veinards, s'appellera Europe".

    En plus de leurs impôts régionaux et nationaux, les citoyennes et citoyens des 27 auront donc, dans leur charge fiscale, à s'acquitter des intérêts (dont les taux vont très vite remonter) de la dette européenne. Parmi eux, qui ? En priorité, les classes moyennes ! Des gens honnêtes, qui bossent dur, triment toute leur vie, mais ne peuvent rien mettre de côté, parce que les tentacules des États endettés leur fauchent tout. C'est parmi ces gens-là que monte la noire colère des nations. Un jour ou l'autre, elle s'exprimera. Prochain test, grandeur nature : la France du printemps 2022. Et puis, plein d'autres, tout autour.

    Cheville ouvrière de ce tour de passe-passe digne des bluffs de casino : Emmanuel Macron. On reconnaît là le grand illusionniste de la finance internationale, celle qui spécule sur les abstractions, mondialise les échanges, dilue le pouvoir des peuples et des nations au profit d'une gigantesque mathématique d'ombre.

    Dans ce grand casino de prêts et d'emprunteurs, on entrevoit déjà les Staviskys, les Panamas, qui ne manqueront pas d'éclater, ici et là, sur le dos des contribuables européens mutualisés. A terme, le numéro de magicien d'aujourd'hui porte en lui les germes de l'effondrement de cette Europe-là. Les pays frugaux, ceux qui ont tant exaspéré M. Macron, et dont nos médias (notamment nos correspondants et envoyés spéciaux à Bruxelles) ont cru bon de tant se gausser, ont pris date. Cette fronde des petits contre le rouleau compresseur franco-allemand ne fait que commencer. L'Accord de l'Union porte en lui tous les ferments d'une inévitable Sécession.

     

    Pascal Décaillet