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  • L'Europe de Macron : l'opium des élites

     

    Sur le vif - Vendredi 24.07.20 - 11.45h

     

    Entre frugaux et dévoreurs, on s'est bagarré sur quoi, à Bruxelles ? Sur un grand projet d'identité continentale ? Sur un socle de valeurs ? Sur la place de Rousseau, Goethe, Hölderlin, Paul Celan, Kafka, Dante, Pétrarque, Pessoa, Séféris, Odysséas Elytis, ou alors Dvorak, Sibélius, Bela Bartok, dans ce qui serait un Panthéon commun ?

    Pas du tout ! On s'est déchiré sur une affaire de croupiers. Une sombre et visqueuse cause d'arrangement du débiteur avec la banque du casino. Les plus puissants, les flambeurs, les mauvais garçons, les bluffeurs et les crâneurs, bref les Macron et séides, ont exigé de leurs camarades d'infortune qu'on fasse sauter la banque. "Nous sommes endettés ? Aucun problème ! Multiplions la dette !".

    Ça n'est plus l'Europe. Ça n'est plus la politique. Ça n'est plus Colbert, ni Kant. Adieu, la Raison ! Adieu, la responsabilité ! Adieu, l'appel à la Lumière ! Adieu, toute espérance de lucidité ! Adieu, le "Mehr Licht" de Goethe expirant ! En lieu et place, le pouvoir aux usuriers, le culte du Veau d'or, le chemin étoilé de la facilité, le renoncement au sacrifice.

    Et il est des naïfs pour s'en féliciter ! Tendres âmes ! Où le sureau tient lieu de clairvoyance. Sirupeuses errances. Dans le grand jardin du renoncement, elles étendront leur doux feuillage.

    La réalité du monde d'aujourd'hui, c'est encore celle des nations. Chacune d'entre elles, souveraine. Responsable de sa survie. De sa sécurité. De ses frontières. Garante de ses lois, démocratiquement votées. Soucieuse de sa cohésion sociale. Là est le concret. Le réel. Le palpable. Le vrai souci des peuples. Aux élites, laissons l'oisiveté. Et l'opium.

     

    Pascal Décaillet

  • Alors, allons-y pour le peuple !

     

    Sur le vif - Mercredi 22.07.20 - 22.46h

     

    La Suisse doit mettre fin à la libre circulation multilatérale. Et passer, en fonction de ses besoins, des accords sectoriels avec les pays qu'elle souhaite avoir pour partenaires. Sur la base de quotas, de contingents. En tenant le couteau par le manche. Et en faisant systématiquement ratifier par le peuple, entendez le suffrage universel, chacun des accords signés, pays par pays.

    Reprendre le contrôle de la politique migratoire exige cette quadruple posture : fin du multilatéralisme, accords avec des pays choisis, détermination souveraine des flux, décision du corps des citoyennes et citoyens sur chaque accord.

    La Suisse est une démocratie. Ce sont les citoyens qui décident. Pas les hauts-fonctionnaires à Berne. Ni le patronat. Ni les syndicats. Ni les partis politiques. Ni les groupes de pression. Ni les professeurs de droit. Ni les corps intermédiaires.

    La démocratie, c'est le pouvoir au peuple. Alors, osons ! Allons-y pour le peuple !

     

    Pascal Décaillet

  • On s'la joue à la Suisse ?

     

    Sur le vif - Mercredi 22.07.20 - 17.50h

     

    Une idée, juste en passant : et si l'Union européenne faisait ratifier, à la double majorité du peuple et des 27 États membres (au moins 14, donc), la petite plaisanterie des 750 milliards d'endettement ?

    Ils pourraient ainsi tester la prodigieuse popularité de la machinerie européenne auprès des citoyens-contribuables du vieux continent, non ?

     

    Pascal Décaillet