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  • Angela, Willy, et les méchants espions

     

    Sur le vif - Vendredi 10.07.20 - 18.06h

     

    Tiens, Angela Merkel a son Günter Guillaume ! Et il est Égyptien ! On passera donc l'éponge. D'abord, parce que la Chancelière est inattaquable, nulle bonne âme ne s'y frotte. Et puis, vous pensez : l'inoffensive Égypte, en comparaison de la très méchante DDR de 1974 !

    Notons tout de même que le Chancelier touché en 1974 par l'affaire Guillaume, assurément le plus grand de l'après-guerre à mes yeux, celui qui avait osé porter à nouveau son regard vers l'Est, avait immédiatement tiré les conséquences de la situation. L'affaire avait causé infiniment moins de dégâts (on le sait aujourd'hui) que ce qu'avait prétendu la propagande américaine, relayée par l'anti-DDR primaire de la CDU-CSU, notamment du Bavarois Franz Josef Strauss.

    La démission brutale, immédiate, de ce très grand Chancelier, celui de la génuflexion de Varsovie du 7 décembre 1970, m'avait bouleversé. J'allais sur mes seize ans, ce 7 mai 1974. Je sentais bien que l'Allemagne perdait un homme du destin.

    Les Américains n'ont jamais pardonné à Willy Brandt (1969-1974) son Ostpolitik. C'est cela, la clef de l'affaire.

     

    Pascal Décaillet

  • Pour une Suisse indépendante et souveraine

     

    Sur le vif - Vendredi 10.07.20 - 10.32h

     

    La Suisse doit contrôler ses flux migratoires. Comme toute autre nation, dans le monde, a le droit, et aussi le devoir, de les contrôler. Chaque pays doit être parfaitement libre de déterminer lui-même, souverainement, en fonction de son système politique de décision, le taux d'immigration qu'il veut laisser pénétrer à l'intérieur de ses frontières.

    Nous sommes encore dans le temps des nations, né de la Révolution française, qui s'est dûment battue, au moment des Soldats de l'An II, pour défendre ses frontières, alors que l'Europe entière voulait rétablir par les armes l'Ancien Régime. Ce sont eux, ces soldats héroïques, qui ont décidé du sort de la France, beaucoup plus que les palabreurs des Assemblées parisiennes.

    Ce qui fut valable pour la France de 1792, pour la Prusse des années 1806-1813, pour l'Italie du Risorgimento, l'est aussi pour la Suisse de 2020. Les visions multilatérales, qui prolifèrent (sous influence américaine) depuis 1945, ne valent pas un seul kopeck. Elles ne sont qu'illusions cosmopolites, mensonges universels, spéculations sur des idées abstraites, planétaires. Concepts de géomètres, tout au plus ! La vérité, la dure, la tenace réalité depuis deux siècles, ce sont les nations. Oh, elles ne sont pas éternelles ! Un jour, elles passeront. Mais pour l'heure, elles prévalent.

    Qui dit nation dit souveraineté. Ne compter que sur soi pour sa survie. Passer des alliances, certes, mais en fonction de nos intérêts supérieurs. N'adhérer en aucun cas à une organisation multilatérale qui aurait valeur de tutelle. Pour notre petit pays, ce serait le début de la fin.

    Dans les attributs de notre souveraineté, il y a le contrôle des flux migratoires. Nulle puissance extérieure n'a à nous dicter ce que nous devons accueillir ou non. Cette décision doit relever de la seule Suisse. En fonction du système de décisions politiques qui est le nôtre, en l'occurrence la parole, in fine, au peuple souverain.

    C'est sur ce thème, et avec cet horizon-là, historique et intellectuel, que nous avons voté le 9 février 2014.

    C'est sur ce thème que nous voterons le 27 septembre 2020.

    Ai-je été assez clair ?

     

    Pascal Décaillet

  • Graine de petits dictateurs hygiénistes !

     

    Sur le vif - Jeudi 02.07.20 - 13.36h

     

    Non satisfaits de l'obligation du port du masque dans les transports en commun, voilà que les ineffables "médecins cantonaux" (mais quel Gogol, quel Pirandello bureaucratique a laissé surgir de ses méninges cette fonction qui sublime la noirceur du caporalisme le plus étriqué ?) exigent une obligation générale du port du masque, dans tout l'espace public en Suisse.

    Et demain ? Le port du masque chez soi, face au miroir ?

    Eh bien, vous savez ce qu'on leur dit, aux "médecins cantonaux" ?

    Ces aspirants-dictateurs nous ont déjà suffisamment pourri la vie pendant trois mois, et Genève n'a pas été en reste. Pour tester leurs petits pouvoirs de satrapes locaux, ils ont décrété, sécrété des ordonnances, fait la loi à la place des élus. Alors là, il est temps de leur dire que ça suffit.

     

    Pascal Décaillet