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  • Le passant qui se prend pour un roi

     

    Sur le vif - Samedi 09.02.19 - 11.00h

     

    Porté dans sa campagne par les puissances de l'usure et de la spéculation, mais aussi par l'idéologie cosmopolite, mondialiste, destructrice de repères et de frontières, Macron perd toute mesure, tout ancrage, tout sens des réalités, dès qu'il s'agit de la nation, de la mémoire et de l'Histoire. Comme si ces questions-là, pourtant premières pour un Président de la République française, lui échappaient totalement.

     

    M. Macron est sûrement un homme intelligent. Il a fait de très bonnes études, fréquenté le philosophe Paul Ricoeur, nagé comme un poisson dans les eaux de la Banque Rothschild, avancé ses pions dans le capitalisme de casino.

     

    Mais cet univers-là, celui des marchands du Temple, se situe à des milliers de lieues marines de la plus haute marche de l’État, dans ce pays qui s'appelle la France.

     

    Les Français n'ont rien contre les banquiers. Mais au plus haut niveau, ils sont en attente d'autres valeurs. La capacité - celle d'un Charles de Gaulle - à incarner la permanence de l’État dans la durée, sa lutte contre les féodalités, sa puissance d'arbitrage au service de tous, à commencer par les plus faibles. Son rapport à la mémoire, aussi, sa capacité à nous faire revivre la grande geste de l'Histoire nationale.

     

    Au lieu de cela, qu'avons-nous ? Un passant, qui se prend pour un roi. Un petit veinard, élu par défaut dans l'écroulement général de 2017, qui confond sa chance avec une prédestination de la Providence. Un moraliste, au service des puissants. Un obligé des financiers. Au mieux, une figure de la Restauration ploutocratique, avec son suffrage censitaire, ses libertés de presse et d'opinion étouffées. Au pire - et il semble que nous soyons partis pour cela - le parfait usurpateur d'une fonction dont il n'a jamais pris la mesure, faute de la moindre culture historique.

     

    Emmanuel Macron, légitime encore pour trois ans, est une erreur de l'Histoire. Un accident de parcours. Les sentiments de révolte et de colère, chez des millions de Français, face à ce non-sens politique, sont parfaitement justifiés.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Vous prendrez bien une ligne de parmesan ?

     

    Sur le vif - Vendredi 08.02.19 - 04.31h

     

    Selon nos informations, M. Macron aurait fait installer cette nuit les portraits de Charles VIII, Louis XII et François 1er dans son QG de campagne, au Mont-Cenis. Ainsi qu'un buste de Bonaparte.

     

    Le décret portant sur l'interdiction générale des spaghettis sur l'ensemble du territoire français, DOM-TOM compris, devrait être publié en tout début de matinée.

     

    Le Val d'Aoste devrait être réoccupé dès midi.

     

    Nice et les deux Savoie sont en état d'alerte maximum.

     

    La sauce tomate sera remplacée par du sang.

     

    Les cinémas passant du Fellini ou du Pasolini, les opéras programmant du Verdi ou du Puccini, seront fermés jusqu'à nouvel ordre.

     

    Le boulevard des Italiens sera fermé à la circulation.

     

    Le Prix Médicis, aligné sur le prix de l'essence.

     

    Les Fiat et les Vespa seront saisies par l'armée de terre. Les sacs Gucci, fouillés. Les fiasques de Chianti, confisqués pour l'ordinaire des chasseurs alpins.

     

    La joie de vivre, passible de la peine de mort.

     

    Le riz amer, confisqué des épiceries.

     

    La Porte d'Italie, fermée à clef.

     

    Les Roméo et les Juliette, mis sur écoute.

     

    Les vacances romaines, réservées aux élites méritantes de la République en Marche.

     

    Le parmesan, frappé d'interdiction et vendu au marché noir, ne se consommera plus que par lignes poudrées, dans les soirées de la jet set. On apprendra à l'inhaler avec l'intense jouissance de la parcimonie.

     

    L'alphabet latin sera remplacé par le langage des signes.

     

    Les chiffres romains, réservés aux pierres tombales.

     

    Le vol de bicyclette, considéré comme signe d'intelligence avec l'ennemi.

     

    Les guépards, chassés des zoos.

     

    Le bleu de Sienne, remplacé par du bleu de Bresse.

     

    Les journées particulières, effacées du calendrier.

     

    Mme Mona Lisa, au Louvre, pourrait se voir retirer son permis de séjour, si elle continue à défier la France et le monde, avec son insupportable sourire.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Jojo

     

    Sur le vif - Jeudi 07.02.19 - 16.01h

     

    M. Macron a le droit de penser ce qu'il veut.

     

    Chacun d'entre nous a le droit de penser ce qu'il veut.

     

    Pour ma part, du plus profond de ma conscience sociale et politique, née au coeur de l'enfance, plus vive et plus aiguë que jamais, je considère que "Jojo le Gilet jaune" a exactement, comme être humain, comme être social, comme mérite de considération, la même valeur qu'un ministre.

     

    Et je considère, dans la foulée, que tout humain en vaut un autre.

     

    Tout humain, oui. Sans exception.

     

    Pascal Décaillet