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  • Les torturés du sérail

     

    Sur le vif - Dimanche 12.08.18 - 22.15h

     

    Les partis gouvernementaux, qui appellent le Conseil fédéral à une rupture des négociations avec l'UE, ont parfaitement raison.

     

    Notre gouvernement est parti dans la galaxie européenne comme un vaisseau fantôme, dans l'espace, dans un délire sans retour. Le génie de Stanley Kubrick en moins.

     

    "L'Accord institutionnel", dada PLR/SSR, fruit des cogitations de quelques torturés du sérail, n'intéresse personne dans les strates profondes de la population suisse.

     

    Il faut mettre un terme à ce délire. Et repartir sur les seules bases qui vaillent : souveraineté, indépendance, respect des échelons nationaux, droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Contrôle démocratique systématique des Accords internationaux. Par le suffrage universel.

     

    Le pouvoir aux citoyennes et citoyens, pas aux fonctionnaires !

     

    "L'Accord institutionnel" avec un conglomérat en liquéfaction, tout le monde s'en fout.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Combat des idées : le vrai front

     
    Sur le vif - Dimanche 12.08.18 - 14.05h
     
    A gauche, les journalistes, comme ne cessent de s'en plaindre les anti-gauche professionnels ?
     
    Pas du tout !
     
    Si seulement nous avions encore une bonne vieille presse de gauche, convaincue et fraternelle. A part quelques louables exceptions, qui tentent de survivre, cette presse est en voie de disparition.
     
    La tendance dominante, écrasante même, dans nos médias, ça n'est pas la gauche. Et ça n'est évidemment pas non plus la droite conservatrice, ou anti-libérale, ou nationale.
     
    Non, le rouleau compresseur majoritaire, c'est l'idéologie du libre échange, de l'ouverture des frontières, de la libre circulation des personnes, du libéralisme économique sans entraves, et surtout de la vision multilatérale des rapports entre États.
     
    Tout, sauf la priorité aux nôtres. Tout, sauf le sentiment de communauté nationale. Surtout ne jamais parler de nation, mot tabou, honni, conspué, vilipendé, immédiatement associé (par un raccourci immonde autant qu'ignare) au nationalisme, en effet condamnable, celui des deux guerres mondiales de la première partie du vingtième siècle.
     
    La vraie ligne de front, aujourd'hui, n'est pas vraiment entre la droite et la gauche. Elle se situe quelque part entre protectionnisme et libre échange, relations bilatérales et pieuvres multilatérales, adhésion à des conglomérats supranationaux, purement abstraits, et sentiment d'appartenance communautaire à une aventure commune, celle que depuis un peu plus de deux siècles, autour de la Révolution française, on appelle "nation".
     
    Ma position, dans cette dualité antagoniste, vous la connaissez. Tout en souhaitant que mon pays entretienne les meilleures relations, oui les plus fraternelles et ouvertes, avec les peuples du monde, à commencer par ses voisins directs, je prétends qu'il ne pourra rien entreprendre vers l'Autre sans d'abord s'être occupé en profondeur de lui-même. A cet égard, la priorité nationale, loin d'être une coupure, ou une césure, ou un isolement, m'apparaît au contraire comme CONDITION SINE QUA NON de la possibilité d'un chemin vers l'Autre.
     
    Chemin que je souhaite. Mais d'abord, il fait se connaître-soi même. Et respecter le périmètre de communauté de destin que l'Histoire nous a défini. Sinon, c'est l'errance, la construction intellectuelle abstraite, l'échafaudage en dehors des réalités.
     
     
    Pascal Décaillet
     
     

  • Pas de mégalomanie pour la Suisse !

     

    Sur le vif - Samedi 11.08.18 - 05.55h

     

    La Suisse n'a rien à faire au Conseil de sécurité de l'ONU. Une telle présence, rêvée par quelques mégalomanes, serait de nature à dévoyer le charme secret de notre petit pays : demeurer l'ami de tous, le lieu de résolution des conflits, influent par sa réserve et sa retenue, et surtout pas un gros gueulard dans la cacophonie multilatérale du monde.

     

    Pascal Décaillet