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  • Appel au meurtre

     

    Chronique publiée dans la Tribune de Genève - Lundi 18.01.10

     

    Seul contre tous, il s’est lancé. Seul contre tous, il a gagné. La victoire du Neuchâtelois Raphaël Comte, 30 ans, dans la succession de Didier Burkhalter aux Etats, est une leçon pour tous ceux qui, en politique, attendent, atermoient, calculent. Elle sonne comme une réplique de Rodrigue à Dom Diègue, nous réveille, nous requinque.

    Genève aussi a ses jeunes talents : Murat Julian Alder, l’un des plus éblouissants, nouveau vice-président du parti radical. Polyglotte, l’esprit clair, la synthèse facile, une ambition qui se déploiera sur le long terme, l’amènera loin. Chez les socialistes, Grégoire Carasso, belle culture politique, sens de l’Etat. On encore Aurélie Gavillet, déjà députée à 21 ans.

    Chez les Jeunes socialistes, Romain de Sainte Marie, le sens de la couleur et du geste qui parle à tous, le sens du terrain, de l’action militante, à des années-lumière du caviar. Côté libéraux, Alexandre Chevalier, le verbe haut, sonore. Chez les Verts, Miguel Limpo, souriant, chaleureux, ouvert à la vie. Au PDC, Vincent Maitre, qui attend son heure, sait apprendre. Et que tous les autres me pardonnent, la place me manque.

    A eux tous, je dis : « Foncez, ne blanchissez pas sous le harnais. Attaquez, revigorez, défrisez, battez-vous. Et puis surtout lisez, cultivez-vous. Et à la fin, culbutez ». Et puis tuez, quoi. Ah, tuer, quel bonheur.

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • L’exceptionnel courage de Monsieur « Déblogueur »

     

    Insulter tous azimuts, jeter l’opprobre, cracher le fiel, ce sont, depuis des mois, les passionnantes contributions du nommé « Déblogueur ». C’est évidemment son droit, si ça l’amuse.

    « Déblogueur » ne propose jamais la moindre réflexion en amont, il n’agit qu’en réaction aux textes des autres. Il n’attaque jamais les idées, mais directement les personnes, qu’il couvre d’injures. C’est encore son droit, si ça peut lui faire du bien.

    Monsieur « Déblogueur » a sûrement un nom et un prénom. Il est juste un peu dommage qu’il n’ait pas l’élémentaire courage de les dévoiler. J’ai déjà de sérieux doutes (sauf cas très rares) sur la justification de l’anonymat dans les blogs. Mais passer son temps à attaquer la terre entière sous la confortable et trop facile protection du masque, c’est le degré absolu de la lâcheté. Il fallait une bonne fois que cela fût dit. Et que le Déblogueur, par quelqu'un qui signe, fût déblogué.

     

    Pascal Décaillet

  • Le matraquage de M. Aldeeb, ça suffit

     

    Je ne connais pas Monsieur Sami Aldeeb et n’ai rien a priori contre lui. Mais simplement, ce dimanche après-midi, je dis que ça suffit.

    Quand on commence tous ses textes, depuis des semaines, sur la présente plateforme de blogs, par « Crime de la circoncision », et que cette récurrence envahit l’espace avec la puissance dévastatrice d’un message subliminal, de type publicitaire, il y a un moment où intervient la responsabilité de l’éditeur.

    Dans un titre, la première partie, avant les deux points (style « Chutes de neige : Genève manque de sel »), est réputée faire référence à quelque chose de factuel, reconnu par tous, incontesté. Je ne sache pas que l’aspect prétendument « criminel » de la circoncision tombe sous l’universalité de cette catégorie. Il y a donc, clairement, matraquage.

    Je n’entends pas ici tomber dans le débat que Monsieur Aldeeb et quelques autres voudraient lancer en Suisse sur la circoncision, ce serait déjà faire leur jeu. Je dis que la répétition effrénée de ce début de titre, toujours le même, dans la colonne de droite de ce bel espace de blogs auquel je suis attaché pour le nourrir moi-même passablement, est de nature à blesser profondément, et inutilement, deux grandes catégories d’habitants de notre pays.

    Donc, le matraquage de Monsieur Aldeeb, j’en ai assez. Et je demande à mon confrère et ami Jean-François Mabut d’intervenir.

     

    Pascal Décaillet