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Amherd, Cassis : un champ de ruines

 
 
Sur le vif - Mardi 25.02.25 - 17.41h
 
 
 
Un champ de ruines. C'est ce que laisse Viola Amherd à la Défense. Le bilan est catastrophique. La sanction méritée serait de ne pas choisir un candidat du Centre le 12 mars prochain, mais un outsider. Homme ou femme, Alémanique ou Romand, on s'en fout. Mais un courageux, aux idées claires, avec du caractère, un patriotisme intransigeant, viscéral. Un être soucieux de la sécurité de notre peuple, et non de sa réputation dans les salons et les chancelleries à l'étranger.
 
Pour Ignazio Cassis, qu'on aurait aimé partant, en trio, avec Viola Amherd et Guy Parmelin, seul coup de sac salutaire, c'est pire. Une politique étrangère aux abois. Un alignement béat, dès les premières heures de la guerre en Ukraine, sur les "sanctions" de l'Oncle Sam et celles de Bruxelles. Au Proche-Orient, un silence coupable, devant l'Histoire, face à l'ampleur de la répression israélienne à Gaza. Sur ce dossier, le ministre suisse a été l'homme d'un belligérant, toujours le même. Il s'est montré totalement sourd à la souffrance d'un peuple martyrisé. Il ne représente pas la Suisse. Il a perdu tout crédit au Conseil fédéral.
 
Maigre équipe que celle-là, rachitique attelage ! Aucune vision. Aucun souffle. L'élection partielle du 12 mars aurait dû ouvrir le jeu, avec une charrette de départs amplement mérités. En lieu et place, nous aurons le gentil Centriste no 1 face au gentil Centriste no 2. Notre pays, que nous aimons tous, mérite tellement mieux que cette Comice agricole d'opérette.
 
 
Pascal Décaillet

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