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La musique, la poésie, l'Histoire

 
Sur le vif - Dimanche 20.10.24 - 16.03h
 
 
La musique, la poésie, l'Histoire. Depuis l'enfance, ce sont là, dans l'ordre, mes trois passions les plus dévorantes. Je n'en ai pas dévié, d'un seul millimètre.
 
A cela s'ajoute évidemment la politique, je crois l'avoir prouvé, depuis quatre décennies, dans mes choix professionnels. Et ma lutte, à l'intérieur de mon métier, pour que vive le débat citoyen. Il a fallu se battre, croyez-moi, contre la mode "sujets de société", et contre le mirage libéral, qui méprise l'ordre politique. Et voudrait le reléguer.
 
A cela s'ajoute le cinéma. Italien et américain, mais pas seulement !
 
A cela s'ajoute l'Histoire industrielle, allemande notamment, l'industrie en général, le génie industriel, les friches industrielles. L'industrie, comme mémoire, comme nostalgie des rêves de réinvention du monde (DDR), avant qu'ils ne devinssent eux-mêmes des bribes du passé. J'aime le monde des ingénieurs. J'ai, à cela, des raisons personnelles. Puissantes.
 
A cela s'ajoutent l'Allemagne, la Grèce, le Proche-Orient, le monde arabe. Les langues. Les grammaires. Les forme verbales complexes. La musique des syllabes. La langue grecque. La langue allemande. Les correspondances, troublantes, métriques et musicales, de l'une à l'autre. J'ai travaillé sur cela, il y a si longtemps, avec un grand Monsieur, aujourd'hui disparu, Bernhard Böschenstein.
 
Je me suis ouvert à toutes ces passions dès mes premières années, avec un coup d'accélérateur en début d'adolescence : découverte de Wagner, de Richard Strauss, en Allemagne. Je n'ai pas dévié d'un millimètre.
 
Dévier n'est ni dans mon style, ni dans mon tempérament.
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • Monsieur Décaillet,
    Ah, l'éclectisme ! Musique et industrie, cela me rappelle Daoulatabad au nord de l’ Afghanistan, dans une petite chambre, des métiers à tisser alignés contre les murs, des femmes, des jeunes filles, des gamines y travaillant; un vieil homme assis à la fenêtre, psalmodiant un air traduisant les trames et les nœuds composant le même tapis sur tous ces métiers. Et la musique de Bach, une trame verticale le long de laquelle s'égrène horizontalement une mélodie comme la laine qui étoffe un tapis.

  • C'est bien. Personnellement si cela peut intéresser même une personne je suis content, mes passions actuelles sont : théologie (j'aime surtout St-Augustin, Thomas d'Aquin, Calvin et Barth - mon big 4 - aussi C.S. Lewis et Chesterton dans d'autres styles - vous voyez moitié de catholiques et moitié de protestants - lire tous les jours La Bible est fondamental), philosophie (surtout Platon, Aristote, Descartes, Nietzsche), psychologie (Freud, Jung et bien sûr Jordan Peterson, le plus grand intellectuel vivant et digne héritier de Jung) et sociologie (le big 3 bien sûr : Marx, Weber et Durkheim). Même si je suis scientifique diplômé de l'EFPZ et diplômé en économie, bizarrement je me suis un peu lassé de la science pure et dure (peut-être car j'écris tous les jours à ce sujet) et de l'économie (j'ai lu des centaines de livres d'économie et il me semble que cela procure toujours un vide, sauf si on veut devenir riche, et encore...). J'ai besoin d'une culture classique si on veut. J'ai une très grande passion pour la peinture, je vais parfois voir le même musée chaque 3 mois (Van Gogh, Miró...). La musique moins, sauf peut-être Lana del Rey (philosophe et spécialiste de la Grèce) ou en France la nouvelle superstar, bien sûr : Santa (tellement au-dessus du lot). Ah les femmes sont les meilleurs artistes vivantes au monde ? Bien joué.
    Au fond ces intellectuels et artistes me rendent heureux. Je suis content de voir que les grandes chaînes YouTube ou podcasts du monde anglo-saxon "boivent" beaucoup de ces intellectuels, forcément. BACK TO THE ROOT. J'espère qu'un jour en français on arrivera à remettre l'église au milieu du village, car marre de ce wokisme qui n 'est pas du tout mort comme certains le disent (la mort sera lente mais va durer des dizaines d'années). Mais il y a de l'espoir aussi, des gens comme Alain Minc ont une jolie culture, même si je ne partage pas toutes ses vision, il a le niveau on va dire.

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