Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le convenable, face aux mystères du monde

 
 
Sur le vif - Dimanche 13.10.24 - 16.03h
 
 
Droite patriote, souverainiste, populaire, sociale, immensément attachée à la cohésion de notre peuple suisse : on ne laisse personne sur le bord du chemin !
 
C'est si difficile à comprendre ?
 
Plus de trente ans, depuis la chute du Mur, et le prétendu "triomphe du capitalisme", que les droites européennes sont confisquées par un ultra-libéralisme déchiqueteur de nations, de frontières, de repères, d'attachement commun à une tradition, une mémoire !
 
Trois décennies pendant lesquelles on vous disait : "Vous êtes de droite, alors vous êtes libéral !". Trois décennies de cette identification scélérate, ignorante, amnésique, et surtout stupide. Quelle inculture politique !
 
Nous sommes en Europe continentale, pas dans les pays anglo-saxons ! Nos droites, depuis la Révolution française, ont une autre Histoire, une autre texture, un autre univers de références que celui des bourses et des actions, du libre-échange érigé en culte, du profit immédiat, de la spéculation. Trois décennies de captation de la droite par les ultra-libéraux.
 
Aujourd'hui, ça suffit.
 
Je plaide pour une droite de la culture, de la langue et des racines. La langue, ou plutôt les langues, l'allemand, le grec, l'italien, l'arabe, et toutes celles que vous voudrez, pourvu que vous y mettiez la fougue de votre coeur, vos attentions musicales, vos pulsions de lumières.
 
Je plaide pour une droite d'Etat. Oh, pas l'Etat des socialistes, avec ses armadas de fonctionnaires. Mais un Etat fort, quand même, là où il doit l'être : l'éducation, la santé, les transports, la sécurité.
 
Je plaide pour une droite des textes et de leur interprétation, par la liberté qui est nôtre, celle d'empoigner tous les sujets, tendre nos oreilles à toutes les voix, y compris celles des maudits. Celle d'écouter toutes les musiques, jusqu'aux plus contemporaines. Dissonances ? Et alors ! Le monde est dissonance. Le monde est rupture du prévisible.
 
Alors quoi, de droite ou de gauche, de partout où cela vous plaira, voulons-nous trottiner derrière le convenable ? Ou nous ouvrir aux mystères du monde ?
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • On est d'accord. Donc il me semble que la première chose pour la doctrine du PLR (car l'UDC est dans l'orthodoxie) est de limiter le nombre d'étrangers qui arrivent en Suisse. On a le droit aussi de les choisir (sauf peut-être des exceptions comme la guerre). Car si on veut une Suisse forte et solidaire financièrement on doit faire en sorte que les habitants aient la culture de notre pays. Ce serait bien aussi d'expliquer plus aux étrangers ce qu'est la Suisse ("Swiss finish" ou "éthique protestante" de Max Weber, démocratie, payer les impôts, respect des femmes).
    Autre point, à mon avis un économiste qui peut aider la Suisse est Joseph Aloïs Schumpeter, hyper connu bien sûr, mais c'est comme Platon (c'est le meilleur de tous, donc j'en parle souvent). The Economist en fait son héros avec une rubrique quotidienne bien entendu. L'Autrichien (puis Américain) Schumpeter nous explique le concept de "destruction créatrice". Autrement dit, les entrepreneurs amènent beaucoup de valeur à une société comme la Suisse. Pour simplifier un bon entrepreneur est très souvent un ingénieur (ou pense comme un ingénieur, mon père était ingénieur, mois je suis pharmacien), il y a un problème et on amène une solution (cette solution variant avec le temps bien sûr). Il me semble que l'entrepreneur Décaillet et votre serviteur le montrent tous les jours dans le monde des médias en Suisse romande. Car pensez à une chose, à quoi cela sert que Le Temps ait 88 journalistes à plein temps s'il n'amènent pas de valeur ? Il pourrait en avoir 5000 que jamais je m'abonnerai à un journal woke et décadent pour notre Suisse romande surtout calviniste et catholique (ils ne savent souvent même pas ce qu'est la religion). Le grand avantage pour revenir à l'entrepreneuriat, j'espère qu'on sera meilleur dans les médias, est que cela permet une certaine méritocratie, ce que souvent le libéralisme pur et dur ne permet pas. Autrement dit, valorisons un système d'entrepreneurs en Suisse.
    ps. bien sûr je me définis comme blogueur ou journaliste, donc je passe les plats, c'est rare que j'invente des choses (ne me prenez pas comme un génie, plutôt quelqu'un d'une grande curiosité), mes sources sont surtout anglo-saxonnes (Stanford, Silicon Valley, The Economist, The Wall Street Journal). Et pas de ChatGPT ici, f*ck ChatGPT pour être clair.

Les commentaires sont fermés.