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Immigration : les chiffres de la colère

 

Commentaire publié dans GHI - Mercredi 28.08.24

 

La colère : c’est ce qui m’a envahi, ce jeudi 22 août, lorsque j’ai découvert les tout derniers chiffres de l’OFS (Office fédéral de la statistique) sur l’immigration en Suisse, pour l’année 2023. La colère, sentiment premier, primal, sentiment humain quand on se sent grugé, trahi. La colère, parce que la volonté du peuple et des cantons, exprimée le dimanche 9 février 2014 avec ce OUI historique à l’initiative contre l’immigration de masse, a été purement et simplement bafouée. La colère, parce que le Parlement a tout fait pour ne surtout pas mettre en œuvre ce texte. La colère, la mienne, mais surtout celle d’une grande partie du peuple suisse, à commencer par les plus précarisés sur le marché du travail : ce sont eux qui craignent la pression migratoire, pas les bourgeois de salon qui votent libéral ou, plus pervers encore, ceux qui votent à gauche.

 

Les chiffres, je vous les donne : la Suisse compte maintenant 8'962'300 résidents, bref nous frôlons déjà les 9 millions, alors que la barre des 8 millions a été tout récemment franchie ! Augmentation de plus de 1,7%, du jamais vu depuis 1960 ! Et surtout, augmentation de l’immigration de 37,8%, en 2023, par rapport à 2022 ! Ces chiffres, à eux-seuls, pour qui sait les lire, suffisent amplement à déclencher la colère. Que demandait l’initiative acceptée le 9 février 2014 ? Elle n’exigeait pas de stopper l’immigration, il n’en a jamais été question, mais simplement de la réguler. RE-GU-LER ! Ce mot, pourtant parfaitement clair, la gauche et les libéraux ont passé leur temps à feindre de l’ignorer, voulant absolument dépeindre les vainqueurs de l’initiative comme d’affreux xénophobes, voulant fermer les frontières.

 

RE-GU-LER, oui ! Les autorités fédérales étaient investies de ce mandat du souverain, depuis le 9 février 2014. Non seulement elles n’en ont rien fait, mais, bien pire, elles ont ouvert encore davantage les vannes ! Alors oui, les chiffres 2023 sont ceux de la colère. Colère, contre cette alliance malsaine de la gauche, angélique par nature dès qu’il s’agit de sanctifier l’immigration, et des libéraux, cyniques partisans de l’arrivée massive d’immigrés, dociles sur les conditions salariales, taillables et corvéables à souhait. Pour ma part, je ne suis ni de gauche, ni libéral : je suis d’une droite patriote, démocratique, profondément sociale, attachée à la cohésion de nos compatriotes. Nous devons penser à tous ceux d’entre eux qui souffrent, parce que, fragilisés sur le marché du travail, ils ressentent comme une concurrence déloyale l’engagement de travailleurs venus d’autres pays. Il n’y a là rien de xénophobe, ces immigrés ne sont pas en cause, ça n’est pas à eux qu’il faut s’en prendre. Non, il faut dénoncer avec courage et clarté cette ouverture inconsidérée des vannes par nos autorités, sous pression d’un certain patronat avide de profit. Il faut exiger la RE-GU-LA-TION. Exiger le respect de la volonté populaire, le 9 février 2014.

 

Pascal Décaillet

Commentaires

  • Eh oui, Monsieur Décaillet, comme vous je suis un patriote, aploitique mais patriote. Mais serions-nous les seuls ? J'ai voté pour la régulation comme beaucoup de mes compatriotes en 2014, depuis l'étranger où je suis exilé et d'où je participe à chaque votation. Notre vote a été bafoué. 10 ans ont passé et le peuple s'est tu !

  • D’accord avec votre coup de gueule. Mais dites-nous comment réguler ?
    On a tellement besoin d’étrangers pour faire tourner le ménage helvétique. Un seul exemple illustre le problème. Très récemment, J’ai été opéré en Suisse, 5 jours d’hospitalisation. Le chirurgien italien, le médecin maghrébin, les infirmières : Française, Albanaise, Tunisienne, Algérienne, Péruvienne. Je vous passe la nationalité des autres membres du personnel.
    Tous ces « étrangers » m’ont très bien soigné. Comment faire sans eux ! Je n’ose pas y penser.

  • @ HENRI HUBER, mais qu'y a-t-il de mal à çela ? La Suisse a toujours régulé son immigration, ceci jusqu'à l'intervention de Bruxelles et son Espace Schenghen. Pour immigrer en Suisse il fallait en faire la demande depuis l'étranger et avoir un travail prévu selon des quotas préétablis. Et pas question d'ammener quionque avec soi. Réguler ne veut pas dire interdire. Réguler veut dire faire venir les imigrants dont nous avons besoin, les accueillir humainement, avec respect et en leur pernmettant d'acquérir la résidence à long terme, voire se naturaliser, conformément à la loi suisse !

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