Sur le vif - Mardi 13.06.23 - 12.38h
La nouvelle du jour, à Genève, pour ceux qui peut-être s'intéresseraient à d'autres sujets que ceux des bobos et des chercheuses en questions de genres, c'est le dépôt de bilan d'une importante entreprise générale du gros-oeuvre, avec de nombreux sous-traitants, et interruption des chantiers.
Je me réjouis d'entendre la réaction de ceux qui ne cessent de nous décrire l'économie genevoise sous le seul prisme snobinard et bling-bling des "start-ups", des "cleantechs", des "sciences du vivant", de la "finance durable", des "emplois verts", de la "transition numérique" ou "écologique".
Ben non. Loin du cliquetis des cocktails, il y a, à Genève, des milliers et des milliers de gens qui travaillent dans le génie civil. Dans le bâtiment. Dans la ferblanterie. Dans le ferraillage. Et si ce secteur-là, vital, commence à aller mal, c'est toute l'économie d'une communauté humaine qui est menacée.
Envers les gens de ces métiers-là qui restent sur le carreau, la solidarité cantonale doit être prioritaire. A commencer par ceux qui exercent les boulots les plus durs, les plus éreintants.
Pascal Décaillet
Commentaires
Monsieur Décaillet,
Eh oui, ça arrive aussi en Suisse comme c'est arrivé en Allemagne, bêtement à cause des ricains, comme ça arrive en France mais que les français ne veulent pas voir. Et pas pour les bobos, mais pour ceux qui ne peuvent plus payer l'énergie nécessaaire à la production. Merci les écolos. C'est le coup de grâce. Votre transition énergétique, si elle n'est illusoire, n'arrivera de toute pamière que trop tard !