Sur le vif - Dimanche 16.04.23 - 11.11h
Je suis, vous le savez, partisan depuis de longues années d'une droite unie à Genève. Je dis "droite", je ne dis pas "centre + droite". La sociologie politique du Canton est très nettement à droite, comme l'a montré l'élection du Grand Conseil. Et, au sein de la galaxie des droites, les tendances qui sont miennes, protectionnisme, préférence aux nôtres, régulation drastique des flux migratoires, attachement à la cohésion sociale, l'emportent désormais sur l'aile libérale, qui a totalement échoué. C'est un fait.
Alors oui, je suis partisan de l'union. Celle du PLR avec l'UDC, ainsi que ceux du MCG qui s'intéressent davantage aux petits entrepreneurs qu'à des catégories ciblées de fonctionnaires. Je suis clair, non ?
Je suis partisan de cette union, mais pour autant, je veux dire ici ma très grande colère suite aux tonalités de diktats de certains libéraux (dont l'un, que j'apprécie au plus haut point), lorsqu'ils viennent nous dire : "Cinq croix, pas une de moins !", et qu'ils nous alignent leur quintet à eux, allant du PDC à l'UDC. La carpe et le lapin.
Ils ont le droit de ce choix, mais cette manière d'aboyer des mots d'ordre, style Pravda, est non seulement pesante, mais contre-productive. Les gens, aujourd'hui, en tout cas dans la famille philosophique politique de droite, et toutes ses composantes, n'ont que faire des consignes de vote, et des syndicats d'élus. Ils votent sur une liste compacte, contenant tous les candidats, ils cochent jusqu'à sept noms, en conscience, et basta. C'est sec, cinglant, ultra-rapide, impitoyable. En une quinzaine de secondes, l'affaire est réglée.
Dans ces conditions, les mots d'ordre martelés, du style "Ces cinq noms, et aucun autre !" apparaissent comme totalement décalés. Archaïques. Reliques d'un âge où les états-majors des partis prétendaient régenter les consciences. Les citoyennes et citoyens d'aujourd'hui, hommes et femmes libres, ne supportent plus ce genre de consignes paternalistes.
J'entends bien qu'il faille barrage à la gauche, qui, elle, vote traditionnellement avec discipline. Mais j'ai cru noter, si on veut absolument voter pour cinq personnes (quatre suffiraient !), qu'il existe, dans la famille très largement appelée "droite", d'autres combinaisons, tout aussi gagnantes, tout aussi porteuses de projets et d'énergies pour Genève.
En un mot comme en mille : cinq croix, ou peut-être seulement quatre, mais les miennes !
Pascal Décaillet
Commentaires
Oui, certains ont (enfin) compris que celui qui commande, c'est le Souverain, et d'autres, comme les libéraux dont vous parlez, un peu moins!
Commençons par se déplacer dans une ville proche. 63% des habitants de Lyon, deuxième ville de France, veulent partir pour une autre ville. Vous avez vu le changement de population là-bas en 20 ans?
Revenons à Genève. Il faut limiter la force de nuisance des partis globalistes de gauche comme de droite qui agissent de concert depuis des décennies pour le grand remplacement qui éteindra le peuple de souche ancestral. Cela exclus la gauche dans son intégralité. Vu la situation de détresse de Genève, le choix de voter le ticket des 5 plus ou moins de droite et plus ou moins globalistes est un mal moindre. Le parti de Maudet doit être exclus car cet homme du Bilderberg, créateur du projet papyrus, ayant légalisé des milliers de clandestins, est un homme du globalisme pur sucre. C'est grâce à ces gens que 63% de la population finira par vouloir fuir Genève comme à Lyon. Il faut protéger notre écosystème humain et ne pas l'ouvrir aux destructions externes.
Excellent commentaire, merci!
Avez vous déjà vu ou entendu un magistrat genevois défendre son peuple à Berne?
Cher Pascal, je vous cite "Alors oui, je suis partisan de l'union. Celle du PLR avec l'UDC, ainsi que ceux du MCG qui s'intéressent davantage aux petits entrepreneurs qu'à des catégories ciblées de fonctionnaires. Je suis clair, non ?"
Moi! Je dis que vous vous faites des illusions avec la droite libérale. C'est une droite anti-travailleurs et anti-fonctionnaires sauf si de leurs progénitures loupés ils parviennent à se caser au sein des administrations. C'est le cas dans tous les cantons suisses. Mais j'ajoute rapidement que la Gauche, en cela, entre autre, fait et pense de même.
Des petits artisans, journaliers, sous-traitants ou mandatés peuvent crever des conséquences de leurs dérives mondialistes et wokistes. On se congratulent mutuellement de cette immobilité pour éviter de devoir rechercher les responsabilités. Dans ce milieu bien établi, on plane comme si on avait fumé le calumet de la paix des élus ou bu du thé au CBD thérapeutique.
Voyons aussi de quoi est capable cette classe politique spectrale dans la débâcle de Crédit-Suisse. et quelle capacité de cadrage elle aura pour l'Union des Banques Suisses lorsqu'on l'aura rendue obèse au point de ne plus pouvoir la sauver de ses futures addictions aux grosses affaires-pièges. 2008 nous avait déjà donné quelques grosses émotions.
On n'a toujours pas compris ou on ne le veut pas, qu'au final ce sont nos deniers qui iront perfuser l'obèse. Trop lourd pour être mis en bière. On le paiera tous.
Covid! Toute la droite "technicolor", excepté quelques personnalités UDC, était très satisfaite du test totalitaire exercé sur la population en utilisant cet artifice mensonger du Virus (Bill Gates a avoué ses sordides calculs), quitte à mettre toute l'économie de proximité par terre et d'avoir déchiré la société en ruinant les travailleurs indépendants.
Vous en êtes, Pascal, travailleur indépendant, et vous avez vu quelle funeste précarité cet artifice à su produire.
Donc pour moi, loin des dogmes des partis traditionnels devenus impotents, incapables, myopes, sourds et en plus, arrogants et vaniteux, je voterai pour les gens qui ont compris qu'on les avait méprisés. Beaucoup d'entre eux ont perdu jusqu'à l'illusion d'une belle carrière pourtant promise par leurs gros diplômes, D'autre ont goûté la tragique comédie Covid d'avoir tout perdu.
Comprenez que ces gens d'expérience et de combat ont trouvé sur qui s'appuyer pour continuer de travailler afin qu'une telle aventure étatique ne se reproduise plus.
Il faut une voix cantonale audible, intelligible qui porte jusqu'aux chambres si hautes qu'elles n'ont rien pu entendre. Une voix qui soit une force de frappe et de proposition. Une voix qui les sortent de leurs torpeurs phobiques.
Si je vivais encore à Genève, personnellement, je voterais pour Pierre Maudet. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas sa personne, il faut reconnaître qu'il a les épaules solides pour affronter des situations lourdes et difficiles dans lesquelles il faut de l'endurance et de la persévérance dans l'engagement. Il l'a démontré. Il n'a jamais perdu son courage.
On lui reproche d'avoir menti sur un détail insignifiant mais il n'a jamais volé un seul cents de nos contributions ni blessé ou tué qui que ce soit. Alors que doit on faire avec ceux qui détournent de millions d'argents publics par leurs sociétés bidons? Une plaquette en or?
Quel blanc bec de son âge (38 ans), n'a jamais menti une seule fois?
Et les vieux fieffés palabreurs des parlements dont le mensonge et l'omission sont, dans leur nature, des trophées professionnels. Qu'en fait on?
Ce procès d'intention avait été largement instrumentalisés tout comme on l'avait fait à Simon Brandt - tous les grimpions ont y accouru pour lyncher - ceci n'avait qu'un but inavouable: barrer la route à ceux qui risquent de faire de l'ombre à l'Establishment.. ceux qui font ombre aux carrières méritées dans le sérail politique.
Devant un monde qui est en train d'accélérer ses changements majeurs, devant une Europe appelée à s'adapter aux nouvelles donnes ou à mourir asservie, devant des classes politiques corrompues et parfois même naïves (ce n'est pas contradictoire, les deux faces font partie d'une même pièce), j'ai l'impression qu'on s'accroche aux dentelles de la jupe pour survivre au naufrage. On peut avoir 10 ou 20 alliances tactiques, on ne changera rien, parce que leurs pouvoirs ici, sur nous, dans cette maison commune, ne sont que des concessions à bien plaire de globalistes multimilliardaires.
Bonjour
Pour moi impossible de voter pour le centre qui veut continuer à amplifier la politique de Dalbouchon.
Ils faut qu’ils disent où ils sont
Moi je pense qu’ils sont au milieu (mite) de nulle part
Donc qu’ils clarifient d’abord après on parle
Je ne sais pas si ce monsieur Gallatin s'appelle vraiment comme ça ou si c'est un pseudo, mais je suis d'accord avec lui.
Bonjour John Longeole,
Cela fait plaisir de vous lire à nouveau.
Le temps passe et nous sommes toujours là pour observer ce petit monde de l'entre-soi.
Le dernier billet que vient de sortir Pascal me convient tout à fait.
Dire que le patron d'un exécutif c'est le peuple! Et le peuple roupille sur les épaules de ses représentants de qualité médiocre et souvent ce sont de mutins actionnés articulés ou désarticulés par des mutins comédiens (chefs de partis) qui se défoulent sur eux comme ils peuvent.
Je n'ai pas encore entendu une seule voix militante fustiger l'OTAN ou demander que l'OTAN soit un parlement de paix ou sinon il faut tous la quitter comme le réclament certains candidats à la présidentielle des USA, Notamment Robert F. Kennedy.
Une candidature inattendue qui en surprend plus d'un. Moi pas. Beaucoup de gens écoeurés par les bandits démocrates et républicains, ont insisté pour que RFK postule à cette fonction. Comme nous en Suisse, les Américains en ont marre de cette caste dynastique qui ne cesse de détruire leur pays comme elle détruit leurs voisins proches et lointains.
S'il un tel homme comme lui se présentait dans un exécutif cantonal ou national, je voterais pour lui Je n'hésiterais pas à faire campagne pour lui.
Qui est RFK? Cherchez! Un Démocrate tout à l'opposé des clones du son parti corrompu.
Prions pour qu'il ne soit pas assassiné comme son oncle et son père.. Un Démocrate humain, désintéressé, pas corrompu comme ses coreligionnaires et qui ne lésine pas sur son temps et son énergie pour défendre les enfants et tout le genre humain, pas seulement aux USA mais partout dans le monde.
Avec 10, 20, 100 et + de RFK, la face du monde changerait. La Suisse aussi! Naturellement Genève aussi. Au moins avec RFK, il n'y a pas de tiédeur ni d'ambigüité. C'est un homme qui tient debout avec des idées et des paroles claires ouvert aux débats et à la recherche commune de solutions.
Des débats comme nous n'en avons jamais eu dans notre démocratie directe bien helvétique. Une démocratie hypocrite.
Pascal! Je suis d'accord avec ce que vous écrivez. Dès que vous serez à la retraite on créera un parti sans idéologies partisanes. Une place ouverte, un chantier, une maison commune pour tous ceux qui ont à cœur de vivre et d'être prolifique dans la joie. On enverra tous ces partis ânonner leur brévière dans leurs coulisses. L'industrie financière est en bout de course, il faut revenir à nos capacités et forces réelles de production et les empêcher de nous spolier.