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Eloge des manuels

 

Commentaire publié dans GHI - Mercredi 15.02.23

 

Valoriser l’apprentissage ? Si vous montez un débat sur le sujet, tout le monde sera d’accord ! Tous vous diront que la formation professionnelle ne doit en aucun cas être le parent pauvre, à Genève, qu’il faut promouvoir les métiers, multiplier les passerelles entre cours théoriques et stages en entreprises, informer les élèves, dès le primaire, sur les différentes filières, leur organiser des visites sur le terrain.

 

Tous le disent. Mais une fois les élections passées, rien ne change. C’est désespérant. La formation professionnelle fait pourtant son boulot, organise de belles rencontres, comme la Cité des métiers, mais à l’école, on continue d’envoyer dans les filières gymnasiales des élèves qui n’ont pas grand-chose à y faire. On ne valorise pas assez le monde de la formation manuelle.

 

C’est une erreur, immense. Quoi de plus beau que la maîtrise d’un métier ? La qualité, la précision, la finition d’un geste. Le savoir-faire. La compétence pratique. Sans compter tous ces domaines où Genève a un urgent besoin de formation dans le Canton, comme les métiers de la santé.

 

Comme déjà dit, j’ignore absolument qui reprendra l’Instruction publique, à Genève. Mais cette personne doit impérativement revaloriser l’apprentissage. C’est une merveilleuse chose que de savoir travailler avec ses mains. Une très grande valeur, dans la société. Mais aussi envers soi-même. Pouvoir se dire : « Mon métier à moi, je le maîtrise ». Excellente semaine à tous !

 

Pascal Décaillet

Commentaires

  • Et surtout de ne pas oublier de revaloriser les salalres CFC....

  • Il est à noter que la Gauche, toujours pro-immigration de soi-disant enrichissement est aussi fautive qu'une partie du patronat pour nous faire envahir d'immigrants prêts à prendre le travail des indigènes pour un coût inférieur. Cela doit être répété et justifie ce complément d'information. En fait, la droite libérale hors sol travaille main dans la main avec la gauche traître au travailleur indigène qui justifie sa position par la fausse ouverture au monde. La vraie bataille de survie de l'autochtone oppose les mondialistes traîtres hors sol aux souverainistes soucieux du bien être de leurs parents, de leurs frères et soeurs, de leurs cousins et de leurs voisnins indigènes. Tellement révélateur...

  • Le problème est illustré dans cet article 20 minutes.
    https://www.20min.ch/fr/story/gare-aux-ecarts-salariaux-entre-universitaires-et-apprentis-297767505894

    Ne pas faire l'Université, c'est se condamner au prolétariat désormais en Suisse.

    Ce n'était pas le cas dans le passé, mais grâce aux bilatérales et à l'immigration de masse, les salaires des manuels et des cadres ont baissé. Il y a trop de travailleurs disponibles et les patrons peuvent en profiter en exigeant des niveaux de formations toujours plus hauts et en offrant de moindre salaires.

    Les bilatérales et l'immigration amène aussi plus de chômage car on est à quatre fois les niveaux des années quatre-vingt quand le taux de chômage était de 0,5% et non pas 2,5% (tout en sachant que ce chiffre est sournoisement biaisé par le fait que les chômeurs depuis plus de 18 mois disparaissent des statistiques).

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