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Le journalisme ? Il se meurt, et c'est très bien !

 
 
Sur le vif - Mardi 31.01.23 - 15.39h
 
 
Primes maladie, inflation, retraites, pouvoir d'achat : de loin, les préoccupations les plus vives de nos compatriotes. Un sondage, dont fait état la TG, l'atteste.
 
Ce sont exactement là les sujets que je mets en avant depuis tant d'années. Dans mes débats télévisés. Dans mes commentaires ou éditos.
 
Pendant ce temps, la presse bobo, elle a fait quoi ? Elle nous a inventé des sujets sociétaux. Sur les questions de genre, de binarité, de couleur de la peau, de relecture du passé colonial, de condamnations anachroniques des actes de nos ancêtres, sans jamais en restituer, une seule seconde, le contexte.
 
Maintenant, cette presse bobo, toujours retardataire, commence à se réveiller. Parce que les élections approchent. Mais moi, je n'oublie pas.
 
Je n'oublie pas leur arrogance.
 
Je n'oublie pas leur totale coupure du réel. L'effet salon du petit monde des journalistes. On écrit pour soi, pour plaire à la petite coterie de ses pairs, pour briller en débriefing, dans la ridicule préciosité de l'entre-soi. On écrit en latin, comme un médecin du temps de Molière.
 
Je suis très fier, pendant toutes ces années, d'avoir vu juste. D'avoir ciblé les vraies préoccupations des gens. D'avoir, des centaines de fois, parlé classes moyennes, pouvoir d'achat, retraites, pendant que d'autres péroraient sur les transmutations de genre, la grâce d'Ovide en moins.
 
Le journalisme ? Il se meurt. Et ça n'est même pas grave ! Ce qui compte, ça n'est pas de sauver la presse, encore moins de "l'aider", quelle horreur !
 
Ce qui compte, c'est de sauver notre démocratie. Et ce salut, déjà aujourd'hui, passe par d'autres canaux que celui des journaux. Tenez, par exemple, le réseau social. Celui sur lequel vous êtes précisément, petit coquin, en train de lire mon texte.
 
Je suis un combattant. Je ne capitule pas.
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • J'en ai vraiment raz-le-bol du fléchage politiquement-correct proposé par nos médias...
    Exemple: 24 H, guerre en Ukraine, à propos des Wagner, le média "gonfle" son message ainsi:

    « (...) le patron de Wagner, le sulfureux Evguéni Prigojine, avait revendiqué la (...) »

    Pourquoi INTERCALER ce "sulfureux" ? Les lecteurs ne sont-ils pas assez matures pour juger par eux-mêmes ?

    Question déontologie, ils ont atteint le fond !

  • C'est évident, nos préoccupations sont celles que vous mentionnez!
    Bien sûr avec quelques printemps au compteur, nous avons la possibilité de dire, de témoigner.
    A ces préoccupations s'ajoutent aussi la myriades de chicanes et de décisions prises par les "gouverneux"* qui limitent notre liberté individuelle, nos déplacements, notre style de vie.
    A ces préoccupations s'ajoutent, à flux continu, une occupation incontrôlée du territoire, rendant la coexistence difficile, parfois violente associée à des violations du droit parfaitement admises par les autorités débordées.
    Que dire aussi du système éducatif à la dérive! Une école qui professe justement les dérives expliquées par ces "journaleux" au lieu de traiter de la diffusion du savoir. Quand on pense que les écoliers peuvent se permettre des taux d'absence injustifiées de plusieurs dizaines d'heures sans sanction, une école primaire où l'enfant peut travailler quand il en a envie, avec un vocabulaire, pour certains de 300 mots onomatopées comprises, il y a de quoi s'inquiéter du futur proche!
    S'inquiéter aussi que trop souvent les parents d'élèves "attaquent" le corps enseignant pour des notations à leurs yeux trop sévères, qui recourent contre les décisions.
    De tout ça, aussi, on en parle pas, ça ferait désordre.

    Bref tout est fait pour promouvoir "le grand remplacement", tellement de gens me disent: "ça suffit, Genève est trop cher, foireux, dictatorial. Je me casse!"

    NB: * je donne une impression de généraliser, c'est pas juste pour les quelques personnes qui font de la politique pour servir la population. Je regrette pour elles.

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