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Droit de vote des étrangers : oser dire non !

 

Commentaire publié dans GHI - Mercredi 18.01.23

 

Il y a des jours, dans la vie, où il faut oser dire non. Et avoir le courage de ses opinions. Ainsi, dans toute mon existence citoyenne, j’ai toujours été viscéralement opposé au droit de vote des étrangers. Cela, à tous les niveaux de notre vie politique suisse : la Commune, le Canton, la Confédération. Et c’est une colère blanche qui m’a saisi, ce mercredi 11 janvier, lorsque le Conseil d’Etat de mon Canton, Genève, a décidé de soutenir une initiative intitulée « Une Vie ici, une Voix ici », établissant le droit de vote et d’éligibilité des étrangers sur le plan communal et cantonal. Aujourd’hui, seul existe le droit de vote communal pour les personnes étrangères, et pas celui d’être élu, ce qui pose d’ailleurs un problème de cohérence. Cette décision du 11 janvier 2023, c’est le fruit de la majorité de gauche du Conseil d’Etat, en place depuis l’élection complémentaire de 2021. Elle en dit long sur ce qui attend Genève, si une telle majorité devait s’imposer, en avril, pour une législature complète de cinq ans.

 

Pourquoi suis-je contre ? Parce que j’ai toujours placé l’appartenance nationale au centre de toute chose. Je crois aux nations, pas aux conglomérats multilatéraux. Je déteste les impérialismes, à commencer par celui des Américains. Je veux le droit de chaque peuple à disposer de lui-même. Je rejette le colonialisme. Dans ces conditions, les droits politiques, à commencer par celui de voter et d’être élu, doivent être indissociables, dans mon esprit, de l’appartenance nationale. Les citoyennes et citoyens suisses doivent avoir ces droits. Les autres, non. C’est aussi simple que cela. Et tout autre peuple de la terre a le droit, tout autant que nous, de dessiner cette limite, tracer ce périmètre. La nation, par nature, établit une différence. Elle privilégie les siens. Non qu’ils soient meilleurs, ni supérieurs (je rejette toute forme d’inégalité entre les humains). Mais simplement, parce qu’ils sont les siens. On est dans le club, on en accepte les droits et les devoirs (celui, notamment de participer à la défense nationale), ou on n’en est pas. C’est sec. C’est net. C’est géométrique. Et cela doit être ainsi.

 

Ceux qui militent, depuis quelques décennies, pour casser ce lien entre nationalité et citoyenneté, en commençant par l’éroder progressivement au niveau de la Commune, puis du Canton, ceux qui pratiquent ce lent travail de sape, ont une conception bien flasque, bien approximative, des droits et devoirs, au sein d’une communauté nationale. A la vérité, il voudraient abolir les nations, les noyer dans une gouvernance continentale, voire un ordre mondial, où n’existeraient ni frontières, ni lois nationales, ni institutions de proximité. C’est ce modèle que vous voulez ? Moi, pas. Désolé, mais je veux la nation, la communauté de mémoire et de destin, l’exigence du devoir de servir la patrie, l’attachement aux institutions, à la démocratie directe, au fédéralisme. Les étrangers, dans notre pays, sont les bienvenus. Mas désolé, les droits politiques, c’est pour les citoyennes et citoyens suisses. Ai-je été assez clair ?

 

Pascal Décaillet

Commentaires

  • Bravo, très bien dit et sans risque de confusion. Je te rejoins entièrement mon cher Pascal.
    Bonne suite
    Eliane

  • Tout --à-fait ,,,,bien dit cher M.Pascal Décaillet ,,,, comme toujours vous êtes clair, net et précis.Bonne continuation,

    cordialement ,

    Jeanne Salfati-Valentin

  • Avez-vous vu passer cette incroyable histoire sur le comité d'orientation stratégique de l'UNIGE pour la nommination du nouveau recteur, Que viennent faire les représentants de l'OCDE, le CICR et la SSR dans les affaires de l'alma mater à Genève?? Il faut supplier le Conseil d'Etat de rectifier le tir en nommant un candidat local. Je n'ai rien contre les québecois, les italiens nés à Toulouse, mais je demande simplement que l'on nomme une personne qui connaisse la culture locale et non un simple ambassadeur du wokisme ambiant.

  • Cher Monsieur Décaillet

    Je partage entièrement vos propos qui sont d’une clarté et vous êtes très précis et clair.

    Je vous souhaite une bonne fin de journée et vous présente mes meilleurs messages. Valérie Luscher

  • Cher Monsieur Décaillet

    Je partage entièrement vos propos qui sont d’une clarté et vous êtes très précis et clair.

    Je vous souhaite une bonne fin de journée et vous présente mes meilleurs messages. Valérie Luscher

  • Quel coup de gueule et quel courage de vos opinions. Avec un tel discours, il y a peu de chance que vous soyez invité à la TSR pour en débattre si ce n'est éventuellement contre une bande qui essayera de vous donner mauvaise conscience, à vous et à ceux qui pensent comme vous. Continuez de secouer les branches. Peut-être qu'avec le temps les fruits qui alimentent nos médias sécheront ou pourriront et laisseront place à de nouveau fruits plus sains. Merci

  • Cher Monsieur,

    Exprimer ce qui devrait être une évidence pour tous relève aujourd'hui du discours extrémiste.

    Discours clairs et précis, arguments pleins de bon sens : vous lire est un plaisir.

    Je me demande combien nous serons, dans le Camp des saints...

    Merci pour votre engagement

    Claude

  • Il sera un jour nécessaire de rappeler quelles sont les forces occultes qui avancent cachées dans l'ombre avec des agendas mondialistes. Ce ne sont ni les samourais, ni les vikings... Leur but est l'extinction des nations pour régner grâce à un Nouvel Ordre Mondial où le 99,99% de la population mondiale a tout à perdre... Mais comme nous sommes en démoctature il est impossible d'en dire plus...

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