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Le Cervin, les aspirines, le Masque de fer

 
Sur le vif - Vendredi 02.12.22 - 15.52h
 
 
Résumons. Le secrétaire communal de Zermatt, ancien commandant de la Garde suisse du Pape, a disparu. Mais en fait, il n'a pas disparu. Sa disparition (qui n'en est pas une) serait due à une arrestation (qui ne s'est pas produite) dans un train (en panne), revenant de Zurich (ville qui n'existe pas plus que la Pologne chez Alfred Jarry), suite à une altercation avec un rival, au sujet d'une femme qui pourrait bien être un homme.
 
L'affaire est claire. L'homme est un bon catholique (donc un espion protestant). Sa vie privée (qui est publique) est parfaite (donc vermoulue par le péché). L'homme fut un bon commandant (à vrai dire, exécrable) de la Garde suisse (où sommeille l'étranger).
 
Quant au Cervin, il n'a rien vu, rien entendu. L'homme a disparu, mais il est parmi nous. Il est parti, mais il est là. Il est saint, mais torréfié par la chair. Et ce feuilleton journalistique, autour de cette affaire d'une clarté plus cristalline que l'eau du glacier, relègue le Masque de fer au rang de péripétie rouillée.
 
Distribution d'aspirines à l’entracte. Avec les glaces, les esquimaux et les popcorns.
 
 
Pascal Décaillet
 

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