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La politique, ça n'est ni la morale, ni le Café du Commerce !

 
Sur le vif - Mardi 19.07.22 - 06.39h
 
 
Deux conseillers fédéraux porteront une écrasante responsabilité, en cas de pénurie énergétique, l’hiver prochain.
 
Simonetta Sommaruga, pour son appréhension angélique et militante des affaires énergétiques, qui exigent au contraire une vision pragmatique et stratégique de survie des nôtres. C’est d’ailleurs la mission du Conseil fédéral : l’intérêt supérieur, non du monde, non d’une quelconque morale, mais DE LA SUISSE ET DES SUISSES.
 
Ignazio Cassis, qui s’est empressé de s’aligner sur les sanctions de l’Union européenne, se mêlant ainsi d’un conflit impliquant notre premier fournisseur de gaz, pays ami de la Suisse, qui désormais nous a inscrits sur sa liste rouge. Bien joué, M. Cassis, quelle habileté, Talleyrand et Metternich peuvent se retourner dans leurs tombes !
 
En vous précipitant, tête baissée, vous avez embrassé une vision de Café du commerce, moraliste : la haute politique, désolé M. Cassis, ça n’est justement pas cela. Vous avez cherché à plaire : en politique, c’est une faute. Vous n’êtes pas là pour vous faire bien voir à l’extérieur du pays, mais pour défendre les INTÉRÊTS SUPÉRIEURS DE LA SUISSE.
 
Si nos concitoyennes et concitoyens souffrent, l’hiver prochain, il faudra des conséquences immédiates sur les autorités qui nous auront amenés là. Il ne sera évidemment pas question que le peuple suisse laisse s’opérer, comme si de rien n’était, l’impassible horlogerie de la réélection du Conseil fédéral, par un corps intermédiaire soucieux de ne surtout rien déranger, en décembre 2023.
 
 
Pascal Décaillet

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