Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Et si l'Etat nous faisait couler des bains chauds ?

Sur le vif - Samedi 19.06.21 - 10.24h
 
 
 
Un "bon pour les médias", offert par l'Etat à chaque citoyen ! Avec l'argent de nos impôts. L'Etat nous prend notre pognon, mais il n'est pas une brute, alors il nous le redistribue, sous la forme d'un "bon/médias". Et, comme l'Etat est ouvert et magnanime, il vous laisse libre d'investir cet argent redistribué dans le média de votre choix.
 
Il est bien brave, l'Etat, il ne nous abonne pas d'office à une Pravda. Il nous prend notre argent, nous le rend, et nous dit "Investissez-le dans un média, braves gens". Tout au plus, pour nous faciliter la tâche, aura-t-il pris soin de nous dresser la liste des "médias de qualité", dûment agréés, dans lesquels nous serons autorisés à placer notre pécule.
 
Non, mais je rêve ! Pourquoi pas un bon/livres ? Un bon/cinéma ? Un bon/concerts ? Tant qu'il y est, l'Etat pourrait nous faire couler des bains chauds, bien parfumés, toutes les huit heures ? Entre le bon/coiffeur, le bon/manucure, le bon/massage, le bon/SPA, le bon/Camargue et le bon/bonbons.
 
Il nous faudrait surtout, à nous les citoyennes et citoyens de ce pays, un bon pour le bon sens. Remettre l'Etat à sa place. Le centrer sur ses tâches régaliennes : la sécurité des personnes et des biens, celle du pays, la santé, la formation de base. Et laisser les médias très loin de tout de ce petit monde étatique.
 
Moins l'Etat s'occupe de la presse, mieux nous nous porterons. Chacun dans son rôle. L'un, pour s'occuper du pays, au mieux de sa conscience. L'autre, pour informer, critiquer, commenter, débattre, en toute indépendance, vitrioler si ça le chante, à des millions d'années-lumière des pressions et des petites incursions du politique.
 
C'est aussi simple que cela. La Fontaine avait tout dit. Dans un texte de lumière, où il est question d'un chien et d'un loup.
 
 
Pascal Décaillet

Les commentaires sont fermés.