Sur le vif - Jeudi 10.12.20 - 01.08h
C'est terrible à dire, mais il y a toutes les chances que le Triste Sextuor, entre le printemps 2021 et le printemps 2023, finisse par engloutir le nouvel élu. L'avaler. L'assimiler. Le faire sien, comme la Sphinx de la Machine infernale, de Cocteau, dans son éblouissant monologue.
Victoire du grégaire sur l'individu. De la glaise sur le marbre. Des petits pactes entre amis, sur la puissance d'une solitude.
Oui, cette digestion de l'araignée est possible. Même avec l'élection du plus brillant. Du violent admirable.
Et la tristesse, alors, s'emparera du Septuor.
Pascal Décaillet