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Bureaucratie sanitaire : une Commission d'enquête, vite !

 
Sur le vif - Samedi 21.11.20 - 11.34h
 
 
Depuis ce printemps, je dénonce la délégation pure et simple de tous les pouvoirs à une bureaucratie sanitaire, omnipotente à Genève.
 
Qui est responsable de cette délégation ? Réponse : le pouvoir exécutif élu, le Conseil d'Etat. Dans notre démocratie suisse, c'est lui qui prend les décisions, pas une "Commission sanitaire", invoquée par la Présidente du Conseil d'Etat il y a dix jours, en conférence de presse.
 
Qui sont ces bureaucrates sanitaires ? On aimerait le savoir ! Avec précision. Avec des noms. Des responsables. L'Histoire, le moins tard possible, aura pour mission de reconstituer cette chaîne de commandement, totalement dépourvue de légitimité démocratique.
 
Nous, les citoyennes et citoyens, faisons confiance à nos médecins, traitants et spécialistes. Aux HUG, dans leur ensemble, ils ne sont pas en cause. Nous sommes pleins de gratitude envers le personnel médical. Mais nous voulons connaître l'enchaînement de délégations de pouvoir qui, dès ce printemps, a donné tant de puissance à cette bureaucratie sanitaire.
 
Nous, les citoyennes et citoyens, nous voulons connaître, nommément, l'auteur, oui le triste scribe, de la circulaire de mise en isolement, dont j'ai dénoncé, ici et ailleurs, les scandaleuses tonalités.
 
Quant au Parlement, après des mois de crise, après des promesses et des gesticulations, il n'a toujours rien entrepris de concret. Cette évanescence, en pleine tempête, de la démocratie représentative, est plus éloquente que tous les discours sur l'urgence d'installer un primat de la démocratie directe, renforcée, comme voix efficace du peuple, dans notre pays.
 
La bureaucratie sanitaire, que je dénonce depuis ce printemps, doit faire d'urgence l'objet d'une Commission d'enquête parlementaire, ou d'une Commission ad hoc, constituée d'enquêteurs motivés, dégagés des contingences de barbichettes, courageux, libres d'esprit, indépendants.
 
Ces enquêteurs devront faire toute la lumière sur le chemin d'abandon qui a amené l'autorité politique, dès ce printemps, à se dessaisir de tous les pouvoirs au profit de la bureaucratie sanitaire.
 
Les quelques lignes que vous venez de lire résument l'essentiel du problème politique posé, à Genève, par la crise sanitaire. Il constitue un abandon de pouvoir du politique. Profitez d'en prendre connaissance ici. Vous ne les trouverez guère ailleurs, dans une Genève où la connivence avec le pouvoir est omniprésente.
 
 
Pascal Décaillet

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