Sur le vif - Jeudi 12.11.20 - 13.53h
J'adore la Chambre de Commerce, de l'Industrie et des Services de Genève, dont je suis, comme entrepreneur, un membre fidèle. Mais franchement : elle ne gagne ni crédit, ni autorité à libeller ses manifestations, colloques, ou séminaires de formation continue en anglais.
Nous sommes à Genève, ville francophone. En Suisse, pays germanophone, francophone, italophone et rhétophone. Pourquoi diable étalerions-nous une quelconque allégeance à un monde anglo-saxon si éloigné de nos vieilles et belles valeurs ?
Pour ma part, je me sens plus proche d'un écrivain palestinien, ou iranien, ou égyptien, ou tunisien, ou d'un paysan des montagnes grecques, ou d'un lecteur de Luther en Prusse, en Saxe ou en Thuringe, que d'un cosmopolite des flux financiers à New-York.
Chacun son âme, chacun sa vie.
Pascal Décaillet