Sur le vif - Dimanche 17.05.20 - 07.46h
Le problème, ce ne sont pas les Verts, qui ont parfaitement le droit d'apporter leurs idées dans le débat démocratique.
Le problème, c'est la sur-adaptation des autres, notamment chez certains gentils centristes, à l'idéologie Verte.
C'est un défaut de caractère. Les Verts, ces temps (peut-être plus pour si longtemps, d'ailleurs), ont le vent en poupe. Leur vision constitue la doxa du moment, tout comme l'ultra-libéralisme fut celle du début des années 2000.
Alors, certains se mettent à la remorque. Ils font tous les caprices des Verts, précèdent même leurs désirs. Ils élargissent démesurément les pistes cyclables, mais rétrécissent le champ de leur propre liberté intérieure : ils deviennent des valets de la domination des consciences par les Verts.
Ceux-là seront toujours du côté du pouvoir du moment. Aujourd'hui, celui des Verts. Demain, un autre. C'est un défaut de caractère, oui.
Nous avons, plus que jamais, besoin d'esprits libres. D'hommes et de femmes capables de penser par eux-mêmes. Résister à l'esprit du temps. Se contre-foutre des modes de pensée. Chacun avec sa vision, sa conception, son univers mental. Sa plume. Et sa voix
Pascal Décaillet