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Odi profanum vulgus et arceo

 

Sur le vif - Mercredi 22.04.20 - 14.05h

 

Méga-concerts, avec des dizaines de milliers de personnes, matchs de foot : aussi chaleureuses puissent paraître, pour certains, ces manifestations, elles n'en sont pas moins des pompes à fric. Il y a des gens, pour chacune d'elles, qui ont sacrément intérêt à réunir la plus grande foule possible. Un intérêt sonnant et trébuchant !

Pour ma part, je suis physiquement allergique aux foules, ne parlons pas des manifs, c'est encore une autre affaire ! Je n'aime pas les grands rassemblements humains, aussi sympathique soit la cause. Je n'aime pas les grandes fêtes populaires. Je déteste la fiesta, la liesse, les carnavals. Je ne vois pas l'intérêt d'aller s'agglutiner au milieu d'autres corps humains. Je préfère me tenir à l'écart.

J'y suis encore plus allergique, lorsque l'aspect commercial éclate d'évidence, à donner la nausée. Le Veau d'Or ! Le Dieu Baal, dans toute sa gloutonnerie, trônant par dessus les cupidités humaines. Et des dizaines de milliers de servants, massés les uns contre les autres, dans la grande liturgie de la consommation.

Vous comprendrez, dans ces conditions, que la période de vacance (au sens étymologique, celle d'un vide) dans laquelle nous sommes plongés depuis quelques semaines, à cet égard précis, me convienne au fond fort bien. Je ne demande à personne de partager mon appréhension de ces multitudes mielleuses. Chacun est libre. De se fondre dans la foule. Ou de préférer la solitude.

 

Pascal Décaillet

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