Sur le vif - Dimanche 19.04.20 - 09.32h
Guy Parmelin, revenu annuel 454.581.- francs (état au 01.01.20), rente à vie, ose prononcer le mot "paresse" à l'endroit de ses compatriotes, touchés de plein fouet par la crise, qui ont le mauvais goût de solliciter une aide !
M. Parmelin doit, très vite, prononcer des excuses.
Voilà des gens, dans notre pays d'honnêtes travailleurs, ponctuels dans les délais, soucieux de qualité et de finitions, qui vivaient de leur boulot, ne s'en plaignaient jamais, au contraire adoraient ça. Des gens qui construisaient la prospérité de notre pays.
D'un jour à l'autre, Berne leur a interdit d'exercer leur activité professionnelle. C'est le cas le plus violent de Berufsverbot depuis qu'existent les grandes libertés d'activité, conquises par la bourgeoisie contre la noblesse de robe, au moment de la Révolution française.
L'un des pays les plus bosseurs du monde. La dignité, par le travail. La confiance mutuelle, par la qualité. Tout cela, d'un coup, aux orties.
Et voilà Maître Parmelin qui vient leur faire la leçon. Les Suisses, le jour venu, sauront s'en souvenir. De même qu'ils auront, après la crise, à remettre à leur place des exécutifs qui ont, à la faveur de cette tourmente, beaucoup trop pris leurs aises. Dans notre pays, les élus sont là pour servir. Pas pour faire la morale aux citoyennes et citoyens.
Pascal Décaillet