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Entreprendre

 

Sur le vif - Jeudi 26.03.20 - 16.35h

 

Pour relever notre économie, après la crise, nous aurons plus que jamais besoin d'entrepreneurs. Plus que jamais besoin de l'esprit d'entreprise. De la prise de risque. Des entrepreneurs ! Avec des boîtes qui durent, pas juste la poudre aux yeux des start-ups, si chères au clinquant, au cliquetis des cocktails.

Pas besoin d'être cinquante pour lancer une entreprise. Pas besoin d'être trente. Même pas besoin d'être deux. Seulement, il faut de la compétence. Faut la flamme. Faut bosser. Faut assurer l'intendance, dans tous ses détails. Faut se battre. Faut une sale tronche. Faut pas se laisser impressionner. On est comme ça dans l'âme, ou non.

Le petit entrepreneur, par les temps qui courent, il joue sa survie économique. Ne se laisse pas prendre par les grands discours, les promesses de compensations. Il sait que toute survie ne pourra procéder que de lui-même. De son énergie vitale.

Alors, vous voudrez bien comprendre, Mesdames et Messieurs les confinés qui touchent le salaire, ou le chômage, ou l'aide sociale, et qui réclament encore plus de confinement du Conseil fédéral, que le petit entrepreneur, lui, tentera jusqu'au bout - tout en respectant à fond les distances, les consignes, les directives - de sauver sa boîte.

Parce que cette boîte, même modeste. même dérisoire, c'est lui, un jour, qui est allé la fonder, au Registre du Commerce. Avec elle, il entretient un lien matriciel. En se battant pour survivre, il contribue par répercussions à la survie générale. Alors, moralistes du confinement, dénonciateurs de groupes au parc, délateurs à la petite semaine, ce petit entrepreneur, vous voudrez bien lui foutre la paix. C'est aussi grâce à lui que notre économie se relèvera.

 

Pascal Décaillet

 

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