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A Genève, entre 2013 et 2018, on a circulé !

 

Sur le vif - Vendredi 12.04.19 - 16.26h

 

Quand il n'y a pas la Manif pour le climat, il y a la Course des ponts (après-demain, dimanche), ou "Toutes en moto". Quand il n'y a pas "Toutes en moto", il y a le Marathon, ou le Semi-marathon, ou le Triathlon. Quand il n'y a pas le Triathlon, il y a la Course de l'Escalade, puis le Cortège de l'Escalade. Puis à nouveau la Manif pour le climat. Puis, chaque dernier vendredi du mois, la Critical Mass. Puis à nouveau la Manif pour le climat. Puis le Cortège du 1er Mai. Puis la Grève des femmes du 14 juin. Puis une partie des Quais bloqués (on se demande pourquoi !), pour l'Hommage aux morts du 11 novembre. Puis à nouveau la manif pour le climat. Puis à nouveau la Critical Mass.

 

A chaque fois, MM Dal Busco et Poggia donnent généreusement les autorisations. A chaque fois, la circulation est bloquée pendant, parfois, des heures. A chaque fois, c'est l'automobiliste genevois qui est pris en otage de festivités dont il ne faut surtout pas contrarier le sens, ni l'esprit. A chaque fois, on se plie dans le sens du vent. Sans compter les interminables travaux de réfection des chaussées, installation de matériel phono-absorbant. Sans compter les Géants, qui ont totalement bloqué la ville.

 

Alors, M. Dal Busco, que je respecte et apprécie comme un homme d'Etat honnête et rigoureux (je ne disconviens pas de ce jugement), je vous dis que les automobilistes genevois, qui sont aussi citoyens et citoyennes de Genève, contribuables de Genève, commencent à en avoir plus que marre ! On a l'impression que vous vous couchez devant la première demande de manifestation venue, vous lui faites tous ses caprices, vous lui laissez toute la place sur la chaussée publique, destinée à l'origine au trafic routier, vous n'osez contrarier aucune revendication à la mode.

 

Alors oui, les automobilistes genevois en ont marre. On peut dire ce qu'on veut de M. Barthassat, ironiser sur son côté fantasque, atypique, matamore, vibrionnant. Mais désolé, à Genève, entre 2013 et 2018, on a mieux circulé qu'avant. Et mieux circulé qu'aujourd'hui.

 

Pascal Décaillet

 

 

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