Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Non au droit de vote des étrangers

 

Sur le vif - Lundi 11.02.19 - 09.33h

 

Genève : la gauche revient avec l'immense errance du droit de vote aux étrangers. Je soutiens, pour ma part, la nécessité d'un lien indéfectible entre droit de vote et nationalité. À tous les échelons. Y compris local.

 

La citoyenneté exige un périmètre. Une adhésion consentie, et formalisée, à la communauté d'appartenance d'une nation, ce que la langue allemande appelle "Gemeinschaft". Que les démarches pour accéder à la nationalité soient favorisées, on peut en discuter. Mais il faut faire ce pas. Entrer dans le périmètre.

 

À Genève, les étrangers ont le droit de vote sur le plan municipal. J'étais contre, mais c'est acquis, n'y revenons pas. Mais comme citoyen, comme homme libre exprimant son opinion, je combats toute extension de ce droit.

 

Je vous prie de n'y voir nulle xénophobie. Je n'éprouve pour l'étranger ni la moindre peur, ni la moindre forme de rejet. Je considère que chaque être humain, sur la Terre, en vaut un autre. Je rejette toute forme d'idéologie fondée sur l'inégalité, celle des races, des religions, des ethnies.

 

Très calmement pourtant, je combats depuis toujours le droit de vote aux étrangers. Parce que je crois à l'échelon des nations. Je crois à l'intimité sacrée, dans l'ordre de la mémoire et du destin, qui lie entre eux ceux qui adhèrent à une communauté d'appartenance. Une Gemeinschaft.

 

A chaque membre de la communauté nationale, doit appartenir le droit indivisible, inaliénable, de se prononcer par le vote sur le destin du pays. Ou du Canton ! Car il n'y a rien de pire que cette idéologie fragmentée de la nation qui, sous prétexte de notre fédéralisme suisse, entend séparer les droits de vote sur le plan communal, cantonal ou fédéral.
 
Pour les partisans du droit de vote aux étrangers, c'est une forme d'entrisme qui ne dupe personne : on commence par la Commune, on continue avec le Canton, et puis un jour on montera bien gentiment à l'échelon fédéral. Ne soyons pas dupes de ce petit jeu.

 

Je dénonce et combats, depuis toujours, ceux qui veulent exploser l'échelon national, au profit de flasques conglomérats, ou d'un cosmopolitisme errant.

 

On ne joue pas avec les valeurs de la nationalité. Sauf à vraiment vouloir faire monter les extrêmes. Je doute que la gauche y soit gagnante.

 

Pascal Décaillet

 

 

Les commentaires sont fermés.