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Genève : citoyens, debout !

 

Sur le vif - Mercredi 23.01.19 - 06.27h

 

Le conciliabule à cinq de dimanche dernier prouve que, même sans son Pierre Noir, le gouvernement genevois est parfaitement capable de déraper.

 

Si ce pronunciamiento était un caucus de gauche, en vue de préparer un putsch interne pour la plénière d'aujourd'hui, alors qu'y faisait M. Dal Busco ? Cette question mérite réponse.

 

Un gouvernement à la dérive. Le premier parti du canton, déchiqueté par des ferments de dispersion internes d'une violence inouïe.

 

Que la classe politique genevoise ne vienne plus prendre ses grands airs pénétrés pour nous faire la leçon sur "les institutions". Ils n'en sont pas les gardiens, mais les déprédateurs.

 

Nous, les citoyennes et citoyens de ce canton, prenons en mains directement la politique. En utilisant au maximum la démocratie directe. Comme le font les Jeunes Verts, sur le mitage du territoire. Comme le fait le Parti du Travail, sur les soins dentaires. Comme nous y invite si souvent l'UDC, avec ses initiatives.

 

La démocratie directe suisse n'est pas une éruption d'humeur. Elle est une institution de notre vie politique. À Genève, l'état de déliquescence des corps intermédiaires, vermoulus par la consanguinité, doit nous pousser, plutôt que de passer notre temps à nous lamenter sur les personnes, à prendre en charge la politique nous-mêmes.

 

Nous en avons les moyens organiques. Il nous reste à déployer nos énergies citoyennes. Le destin commun nous appartient.

 

Pascal Décaillet

 

 

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