Sur le vif - Jeudi 29.11.18 - 13.41h
En quelques jours, dans la foulée de la votation de dimanche, nous aurons eu droit aux ukases des internationalistes pour signer quand même le "Pacte de l'ONU sur les migrations" ; au "milliard de cohésion" pour l'Union européenne, institution dont la Suisse n'est même pas membre ; demain, à "l'Accord-cadre institutionnel" avec l'UE.
La voilà, en plein dans la figure, la conséquence du vote de dimanche : dans le camp des multilatéralistes et des européistes, elle libère adrénaline et testostérone. Depuis quatre jours, ILS SE CROIENT TOUT PERMIS !
Quel que fût votre vote de dimanche (je peux comprendre que, sur l'affaire des recours individuels de justiciables suisses à la CEDH, on ait pu voter non), j'appelle les citoyennes et citoyens de ce pays qui veulent croire à l'idée de nation, à ne pas se laisser faire. La votation de dimanche ne constitue en aucun cas un blanc-seing pour une politique pro-UE débridée, et déconnectée de la volonté du peuple suisse.
Ces gens, à Berne et dans les partis, qui foncent vers Bruxelles en se disant que désormais, rien ne les arrêtera, doivent avoir une réponse cinglante de ceux des Suisses qui ne veulent pas de cette politique.
La votation de dimanche, pour les partisans de la souveraineté nationale, est une défaite d'étape. Entre souverainistes et internationalistes, en Suisse, les fronts vont singulièrement se durcir, dans les mois et les années qui viennent. L'incroyable arrogance des vainqueurs de dimanche en aura été la cause première.
Le combat sera long et difficile. Il y aura d'autres défaites. Et puis, un jour, une victoire. Le combat ne fait que commencer.
Pascal Décaillet