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Fatigues patriciennes, déboussolées

 

Sur le vif - Mardi 11.09.18 - 09.17h

 

J'entends encore la folle complainte des fatigues patriciennes contre ces Gueux, qui se permettaient, depuis 2005, de se mêler de politique à Genève.

 

L'institution, nous glissaient les fatigues patriciennes, et leurs acolytes bien Logés, c'est nous. Nous, et pas la racaille suburbaine !

 

Aujourd'hui, je note une légère inversion. Le parti réunifié, celui des fatigues patriciennes et des bien Logés, a un magistrat qui provoque à Genève un bordel apocalyptique. Et le parti des Gueux, lui, a un magistrat qui tient la barre en pleine tourmente. Chargé d'attributions nouvelles, il gère l’État, au milieu de la tempête. Avec discrétion, efficacité, rigueur.

 

La vie n'est pas toujours ce que l'on croit. C'est là son charme et sa saveur.

 

Pascal Décaillet

 

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