Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Mépris

 

Sur le vif - Jeudi 22.03.18 - 05.41h

 

Ici, l'insoutenable légèreté de la Chancellerie. Là, l'arrogance du Conseil d'Etat, son mépris de la démocratie directe, dans l'affaire du Plaza.

 

Dans les deux cas, on joue avec la démocratie, donc avec le peuple souverain. Celui qui élit, celui qui tranche.

 

Dans les deux cas, on se coupe du réel. On ferme les yeux, on se bouche les oreilles.

 

Plaza : s'il fallait tout résumer par le titre d'un film, ce serait l'un des plus beaux de l'Histoire du cinéma, Jean-Luc Godard, "Le Mépris".

 

Moi-même, je suis sur les rotules, après les 104 interviews des Visages de Campagne. Comme citoyen et comme journaliste professionnel, oui à ce double titre, j'en veux à ce Conseil d'Etat, et surtout à son président, de leur arrogance et de leur frivolité de tour d'ivoire.

 

Misère hautaine. Sans même le vol de gerfauts du poète.

 

Fatigue et colère.

 

Une campagne, c'est la lente et régulière montée à l'autel du corps des citoyennes et des citoyens. Une procession laïque vers l'acte, indivisible, du vote. En mépris de cela, nos hauteurs célestes nous balancent des échantillons de Monopoly. Comme si c'était fictif !

 

Et ils osent encore nous entourlouper, en prenant les grands airs mondains de ceux qui savent, avec leur "Genève internationale" !

 

Leur planète n'est pas la nôtre.

 

Pascal Décaillet

 

Les commentaires sont fermés.