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Pleurs sur la Ville

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Commentaire publié dans GHI - 14.12.16

 

Personne n’est obligé de se porter candidat à une élection, pour aller siéger cinq ans dans un Parlement, ou un délibératif communal. Il y a mille autres manières de faire de la politique, par exemple en s’engageant dans la démocratie directe, initiatives ou référendums. Nulle obligation, donc. Mais si on tient absolument à faire partie d’un cénacle, Conseil municipal, Grand Conseil, National ou Etats, alors il faut respecter certaines règles. Edictées par le règlement de ces instances.

 

L’une de ces règles, c’est que les décisions se prennent à l’intérieur du périmètre. Et que prendre le public à témoin, pour pleurnicher d’un vote qui vous serait contraire, ne sert à rien. Tout au plus, à vous ériger un victime, démarche qui en politique n’est jamais très bonne.

 

Ainsi, en Ville de Genève. Samedi 10 décembre, une majorité, formée du MCG, du PLR, de l’UDC, d’Ensemble à Gauche et de quelques Verts, a refusé le budget 2017, pour le renvoyer en Commission. Est-ce bien, est-ce mal ? C’est ainsi ! La politique est faite de rapports de forces, il faut se battre pour faire pencher la balance, larmoyer après est totalement inutile.

 

Hélas, trop de membres du Conseil municipal, à Genève, comme d’ailleurs du Grand Conseil, ont de plus en plus l’habitude de jouer les pleureuses, après coup, face au public, dès qu’un vote ne va pas dans leur sens. Les réseaux sociaux s’y prêtent à merveille. Cette posture est une erreur. Elle ne renforce pas le crédit de ceux qui l’arborent.

 

Pascal Décaillet

 

 

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