Sur le vif - Mardi 08.04.14 - 09.48h
Aimons le PLR quand ses communiqués semblent avoir été écrits par l'âme et le sang de ces Gueux qu'il méprisait tant, jusqu'à une époque récente. Il y a, dans cette captation du style, comme les inavouées délices d'un vers d'Horace, "Graecia capta...", je n'ai pas dit une capitulation, mais une mise au diapason. Une infiltration du rejeté jusque dans le discours du repoussant: "... ferum victorem cepit".
La grande victoire du MCG, c''est lorsqu'il n'a plus besoin lui-même de mener les combats auxquels il croit. Parce que les autres s'en chargent.
Pensons à la jouissance du chrétien, le jour où Constantin, faiseur de ponts, empereur, s'en vient à embrasser une religion que ses prédécesseurs s'étaient acharnés à persécuter.
Quant à l'arrogant président du Conseil d'Etat, il a du souci à se faire. Dans ses rapports avec sa députation. Peut-être même, plus généralement, avec son parti. A trop avoir régné par le mépris, on finira par en payer le prix.
Pascal Décaillet