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Droite genevoise : le curseur déplacé

 

Sur le vif - Dimanche 20.03.11 - 22.42h

 

Cyril Aellen a gagné. Florence Kraft-Babel, la candidate libérale, figurera bel et bien à côté d’Eric Bertinat sur la liste UDC. Décision prise tout à l’heure, au Château de Penthes, par l’Assemblée du parti libéral.

 

Cela n’est pas une révolution. Et n’empêchera pas la gauche, cette fois encore, de gagner en Ville de Genève. Mais cela est une évolution. Pour la première fois, le vieux parti patricien accepte de considérer l’UDC genevoise, section locale du premier parti de Suisse, comme autre chose que comme des gueux. C’est un peu une fortification qui tombe, pour prendre une image fazyste.

 

Le PDC, déjà, regrette cette décision, mais en prend acte. Il a choisi d’autres options, c’est son droit le plus strict. Souhaitons que la droite genevoise sorte renforcée de cette crise. La droite, pas l’Entente. La droite, c’est un système de valeurs, une philosophie politique, qu’on aime ou non, mais qui constitue, depuis la Révolution française, l’un des piliers de l’identité républicaine. L’autre, tout aussi respectable, étant la gauche.

 

L’Entente, ça n’est qu’un compromis électoral. Efficace pendant des décennies, certes. Mais essoufflé depuis des années, n’étant à vrai dire devenu qu’un système à assurer la pérennité des notables. L’Entente n’est pas un but en soi, l’Alternative non plus d’ailleurs. Le but, c’est la clarté des fronts. C’est cela, la démocratie.

 

Pascal Décaillet

 

 

 


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