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Il n’y a plus rien

 

Sur le vif - Lundi 14.02.11 - 17.39h

 

On savait le PDC ouvert à tous les vents, mais là, avec son nouveau label « PDC Ecologie », à Genève, c’est maintenant l’œcuménisme comme aucun Concile, fût-il le plus en pointe, n’eût osé le rêver. Avancer que ce parti ratisse large, c’est faire insulte à la Grande Faucheuse. Et dire que j’entends encore son candidat à l’exécutif de la Ville de Genève (que mille Vierges l’attendent en Paradis) prôner frénétiquement l’extase par les parkings. Le Bolchoï peut se rhabiller : le record universel du grand écart est atteint.

 

Il y avait déjà les Verts. Noble parti, riches personnalités. Puis, les Verts libéraux. Puis, Génération Ecologie. Voici maintenant PDC Ecologie. Heureuse humanité, où tout le monde est un peu vert, un peu orange, un peu rose, tout le monde est tout, tout le monde n’est rien. Les sons et les parfums décidément, ne tournent plus dans l’air du soir, on en perd son latin, plus rien ne se décline, il n’y a plus ni supin, ni sapin. Et comme le disait si bien Léo Ferré, dans l’un des plus beaux récitatifs, il n’y a plus rien.

 

Pascal Décaillet

 

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