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Le colonel Kadhafi est un ennemi de notre pays

 

Sur le vif - Jeudi 21.10.10 - 22.44h

 

Le colonel Kadhafi, homme fort de Tripoli, est un ennemi de notre pays.

 

Pendant des mois, il a pris en otages deux de nos compatriotes, a joué avec leurs nerfs et avec les nôtres, a tourné en bourrique le Conseil fédéral, qui est notre gouvernement, à commencer par M. Merz, un homme honnête et fort bon ministres des Finances. Le colonel Kadhafi a affaibli la crédibilité de la Suisse.

 

Le colonel Kadhafi est un ennemi de notre pays.

 

De sa tente de bédouin, le dictateur libyen s’est joué de la démocratie suisse, qui est l’une des plus vieilles du monde, laisse la parole à la base, se soucie de l’équilibre des minorités, vaut mille fois plus que son régime à lui, familial, clanique, dictatorial.

 

Le colonel Kadhafi est un ennemi de notre pays.

 

Ce tyran enferme ses opposants, met en prison qui il veut, se contrefout de ce que nous appelons, nous, les droits de l’homme. Il n’en a jamais entendu parler, ne songe qu’à sauvegarder son pouvoir, celui de son clan, sa fortune, ses prébendes.

 

Le colonel Kadhafi est un ennemi de notre pays.

 

De ses rêves de sable, cet autocrate a déclaré vouloir dépecer notre pays, la Suisse, fruit d’une longue et magnifique construction historique, miracle d’équilibre et de respect des différences. Il a dit : « La Suisse romande avec la France, le Tessin avec l’Italie, la Suisse alémanique avec l’Allemagne ».

 

Le colonel Kadhafi est un ennemi de notre pays.

 

A Genève, un parti politique, au cœur d’une affiche baroque et surchargée, nous propose une photo du colonel Kadhafi, et nous dit en légende qu’il veut détruire la Suisse. Ce qui est, factuellement, exact.

 

Le colonel Kadhafi est un ennemi de notre pays.

 

Cette affiche-là, le gouvernement genevois entend la caviarder. Entre la Suisse, sa démocratie, ses traditions, ses équilibres, et l’obédience d’un moment, pour d’obscures raisons, à un dictateur des sables, ce gouvernement a fait son choix. Rien, strictement rien, ne le justifie. Et le silence apeuré de certains quotidiens échaudés, la panique de certains confrères face au menaces de la Garde noire, n’y pourront rien changer : le censure, Monsieur Longchamp, est une bien vilaine chose. Une tache – une de plus – sur votre passage aux affaires.

 

Pascal Décaillet

 

 

 


 

 

 

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