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A vous de jouer, M. Drahusak !

 

Sur le vif - Et sans calmants - Mercredi 15.09.10 - 11.40h

 

Longtemps, il était pardonnable à un honnête homme de ne pas connaître l’existence d’une section PDC en Ville de Genève. Nul fracas, nul élu à l’exécutif depuis René Emmenegger, autant dire le crétacé supérieur, nul retentissement dans la Cité, si ce n’est, pour certains, l’affirmation un peu trop extatique d’un christianisme social qui eût fait passer Vital Darbellay, en comparaison, pour la droite de la droite.

 

Et puis, vint la pampa. Accompagnée des quarantièmes rugissants. Avec, enfin, un parfum d’offensive : l’odeur de la poudre. L’envie, enfin, de faire la guerre. Une stratégie. Un plaisir du combat. Des coups bas aussi, bien sûr, de la combinazione, on aime ou non, cela s’appelle la politique.

 

Le dernier coup de la section pampa du PDC suisse est un coup de maître : la subite mise sous pression, hier, de MM Kanaan et Drahusak, fonctionnaires-candidats (il y a bien des maréchaux-présidents), pour qu’ils quittent immédiatement leurs postes s’ils veulent faire campagne. Hier soir déjà, les socialistes craquaient. Reste à tester la capacité de résistance du Vert Boris Drahusak, un dur à cuire, d’ordinaire plus habitué au rôle d’arroseur qu’à celui d’arrosé.

 

La motion PDC sera traitée ce soir au Municipal. Il reste quelques heures à M. Drahusak pour nous prouver son sens légendaire de l’anticipation. Et sans s’énerver, of course : les Prozacs, c’est pour les autres.

 

Pascal Décaillet

 

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