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Madame l’Amère

 

Epigrammes à trois grammes - Jeudi 27.05.10 - 15.38h

 

A mon excellent confrère Simon Matthey-Doret lui demandant ce matin comment il faudrait l’appeler à partir du 1er juin, Sandrine Salerno, folle d’épicène comme il y a des fous d’épicéas, avait le choix entre « Madame le Maire » et « Madame la Maire ». Avec la fulgurance de l’aiglonne avisant un souriceau, elle a immédiatement opté pour la seconde solution.

C’est bien.

Mais a-t-elle pensé, une seule seconde, à l’euphonie ? A la perverse duplicité des sens ? A Verlaine ? A la musique, avant toute chose ? A la primauté de l’impair ? A la jouissance de l’amertume, lorsque les maux, sous les mots, viennent doucement se glisser ? Comme sous un édredon. En rêvant.

Hmmm ?

 

Pascal Décaillet

 

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