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Martine et l’Archange

 

 

Publié dans la série « Dis, Papa, c’est encore loin, le 16 septembre ? »

 

On la disait gisante, c’était oublier l’Archange. Celui qui, d’un baiser, ravive en vous le souffle, vous arrache au trépas.

Président du parti libéral genevois, Michel Halpérin demeurait silencieux, jusqu’à ce jour, face au trop-plein de papables, tacites ou déclarés, au sein de ses troupes, pour le Conseil fédéral.

De ce silence, l’ancien bâtonnier vient de sortir. Dans un communiqué dépourvu de toute équivoque, en guise de réponse à l’article du Matin, avant-hier, sur Martine Brunschwig Graf, l’Archange Michel dresse un panégyrique de la vice-présidente du groupe libéral-radical aux Chambres fédérales : « la personnalité la plus respectée et la plus aimée du parti libéral genevois ».

Du coup, il relance sa candidature. Et démonte les mécanismes de paravents installés par le génie transalpin de quelques stratèges, aujourd’hui « en vacances ».

Oh, c’est sûr, il est encore loin, le 16 septembre. Restez avec nous. Il y en aura encore, des retournements !

 

Pascal Décaillet

 

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