Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Christian Brunier nous aime. Nous non plus.

 

Rester, partir ?

 

Pour Christian Brunier, le mandat politique, c’est « Je t’aime, moi non plus » : ça va, ça vient. Un aller, un retour, un départ, et déjà la promesse d’un renouveau. Le désir qui commence à poindre, et déjà la fatigue. Je te quitte parce que je t’aime, je te quitte parce que je m’ennuie, je t’aime de m’ennuyer, je m’ennuie de t’aimer. Sans doute une histoire d’élection précoce, ou de désir monté trop vite : un mandat trop long, c’est comme une débandade, alors on meurt ou bien on part. En l’espèce, on part. Non sans de longs roulements de tambours et trompettes, des adieux qui n’en finissent plus, et, en primeur, la promesse de retrouvailles. Pourquoi pas à l’exécutif ? Dans cinq ans, lorsque le temps aura passé et que l’ardeur, à l’image du phénix, aura trouvé sa renaissance.

 

A un détail près, qui pourrait d’ailleurs abréger l’insoutenable stage dans le désert du stylite Brunier : pourquoi diable cinq ans ? La succession évoquée est celle de Charles Beer. N’y a-t-il pas, déjà, des élections cet automne ?

 

 

Pascal Décaillet

Les commentaires sont fermés.